Atteint d'une pelade universelle, maladie l'ayant rendu chauve, Kyle Rhodes a pu recouvrer une importante masse de cheveux grâce à un médicament contre l'arthrite.
Atteint d'une pelade universelle, l'Américain de 25 ans n'avait plus de poils sur le corps.
Kyle Rhodes présentait des poils uniquement sur les zones de sa peau atteintes par le psoriasis
Après deux mois de traitement, les cheveux progressent et le psoriasis se réduit
Cinq mois après le début de sa thérapie, le patient présente des cheveux sur presque la totalité du crâne.
Le psoriasis devient insignifiant
Huit mois plus tard, les cheveux de Kyle Rhodes ont totalement repoussé
Il n'avait plus un poil sur le corps depuis sept ans. Atteint d'alopécie universalis, Kyle Rhodes, un Américain de 25 ans, n'aurait jamais pu espérer ce que les chercheurs de l'Université de Yale, au Connecticut, ont rendu possible: une belle quantité de cheveux blonds.
Le remède miracle? Un médicament contre l'arthrite. Du citrate de tofacitinib, pour être plus exacte. Après huit mois de traitement, la repousse est totale au niveau des sourcils, des cils, des poils sur le visage, sous les aisselles et sur le pubis. Seuls les bras et les jambes de Kyle Rhodes ne présentent pas de pilosité développée, puisque le patient n'a jamais eu beaucoup de poils sur ces parties du corps.
Un premier succès prometteur
C'est en allant chez le dermatologue pour une autre maladie, le psoriasis, que l'Américain s'est vu proposer un tel traitement: les seuls poils qu'ils possédaient se trouvaient sur les plaques créées par la maladie. Les chercheurs de Yale se sont dit que soigner les deux en même temps devait être possible.
Le traitement, d'après les scientifiques, est le premier du genre à être testé et à réussir contre la maladie rare qu'est l'alopécie universalis. «La meilleure science disponible suggérait que ça devrait marcher. Et ça a fonctionné» a affirmé, ravi, le docteur Brett A. King, professeur assistant en dermatologie à l'Université de Yale et auteur de l'étude publiée sur le sujet, sur le site de l'école.
Publiée le 18 juin, l'analyse est disponible en ligne sur le «Journal of Investigative Dermatology».