Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 27 juin 2014

L’île d’Ogoz au coeur d'un nouveau livre


Bernard Gasser a souhaité rédiger un bouquin «sérieux» mais vivant et rempli d’anecdotes. © Charly Rappo


Elle est la «perle» du lac de la Gruyère. Elle semble familière et pourtant son histoire reste méconnue. Elle? C’est l’île d’Ogoz, phare majeur du pays de Fribourg. Suisses et touristes la découvrent en franchissant le viaduc autoroutier de l’A12 qui domine les deux tours médiévales de l’île et sa chapelle.

Une sélection de photos de l'île

Depuis quelques jours, un livre retrace de manière complète l’histoire et l’actualité d’Ogoz. Né d’une initiative lancée par l’Association île d’Ogoz, qui se charge de la préservation et de la mise en valeur du site depuis 1996, l’ouvrage a été dévoilé mardi soir lors d’un vernissage sur l’île.

Cette publication, intitulée «Ogoz, de la cité à l’île», est l’œuvre de Bernard Gasser, enseignant au CO de Jolimont, à Fribourg. Plusieurs personnes ont également contribué à sa conception et à sa relecture, à commencer par Gilles Bourgarel, du Service archéologique de l’Etat de Fribourg, qui en a assuré la validité scientifique.

Le livre de Bernard Gasser rappelle notamment que le lac de la Gruyère, créé artificiellement en 1948, a profondément modifié le paysage de toute la région. «Les mentalités même en sont influencées. Beaucoup d’anciens qui ont vécu le tournant des années 1947-1948 ne sont plus. Mais leur esprit demeure chez leurs successeurs, porteurs à leur tour des souvenirs attachés aux terres et aux fermes englouties», note-t-il.

Didactique, richement documenté et illustré, le travail de l’historien se veut tout public. «Les textes imprimés sur fonds colorés sont pour les gens pressés», glisse l’auteur, qui est l’un des rédacteurs des futurs moyens d’enseignement romand en histoire. L’Association île d’Ogoz a choisi d’autoéditer ce livre. Tiré à 1500 exemplaires, il est disponible sur le site internet de l’association.

Flora Berset