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mercredi 23 septembre 2015

Un laboratoire révèle l’énorme arnaque des cartouches d’encre « vides » des imprimantes




Chaque année en Europe, 190 millions de cartouches d’encre sont achetées, puis jetées, représentant 60 000 tonnes de déchets. Un chiffre qui pourrait être ramené à 24 000 tonnes selon un laboratoire d’impression, qui révèle une grande arnaque, celle des cartouches d’encre « vides ».

Visiblement, l’écologie s’achète du côté des fabricants d’imprimantes et de leurs cartouches d’encre. Ceux qui utilisent ce type d’imprimantes connaissent bien ce moment où un message informe qu’il est temps de remplacer la cartouche, car celle-ci ne contiendrait plus d’encre. Un petit laboratoire spécialisé dans l’impression a voulu, devant son budget « encre » sacrément élevé, vérifier la quantité d’encre restante dans plusieurs cartouches indiquées comme étant « vides » par l’imprimante.

Le laboratoire « Seattle Bellevue Fine Art » utilise régulièrement quatre imprimantes professionnelles de type Epson 9900, une machine pour laquelle chaque cartouche d’encre contenant 350 millilitres coûte environ 150 €, et qui, dès qu’elle annonce que la cartouche est à remplacer, n’imprime plus. Pour vérifier ces « 1 % restants », les membres de ce laboratoire ont alors décidé d’extraire tout simplement l’encre restante des cartouches. Résultat, chacune des cartouches contenait encore entre 60 et 80 millilitres d’encre, soit entre 17 et 23 % du contenant. Contacté par le laboratoire, Epson n’a jamais donné suite.




Une arnaque qui n’est pas nouvelle puisqu’en 2008, le magazine PCWorld dénonçait déjà ces pratiques, avec certaines imprimantes qui contenaient encore jusqu’à 45 % du contenu de base. Une forme d’obsolescence programmée que certains constructeurs justifient par des « spécificités techniques » propres à chaque imprimante. Convaincant.

L’impact écologique de ces cartouches est immense. Classées comme Déchets Industriels Spéciaux (DIS), elles contiennent quantité de composants extrêmement toxiques pour l’environnement tels que l’aluminium, des plastiques non-biodégradables, de l’oxyde de fer, et l’encre.

David Louvet-Rossi