Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 5 octobre 2015

Fribourg, «paradis des gourmets» selon GaultMillau


Pierrot Ayer reste au top. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg, le 01.05.2014 © La Liberté


Le guide 2016 accorde une promotion à cinq chefs fribourgeois, dont Serge Chenaux (Au Sauvage, à Fribourg), avec 16 points. L'Hôtel de Ville de Vaulruz est la seule entrée de l'année. Pierre-André Ayer (Le Pérolles, 18 points) reste au top.

«Fribourg est un paradis pour les gourmets», communique GaultMillau Suisse. La ville compte en effet un 18/20 points avec Pierre-André Ayer (Le Pérolles), un 17 points avec Alain Bächler (Restaurant des Trois Tours) et deux 16 points avec Frédérik Kondratowicz (Hôtel de Ville) et Serge Chenaux, qui gagne un point en passant du Schild au Sauvage.

Deux promus sont installés dans le Sud. Il s'agit du Vignier (Claude et Christine Jaccottet), à Avry-devant-Pont, qui affiche désormais 15 points, et de l'Ecu, à Bulle (Alain Braillard), salué par 14 points.

La Broye se distingue également par deux promotions: celle du Rive Sud (Bertrand et Carole Chardonnens), à Estavayer-le-Lac (13 points); et celle de La Salamandre (Vincent Grisel et Laura Schürch), à Portalban, avec 13 points également.

Enfin l'Hôtel de Ville de Vaulruz entre dans la bible avec de 13 points. Ses patrons, Nadège et Cyril Freudiger, se sont formés au Vignier, à Avry-dt-Pont.


Ailleurs en Suisse

Quant au cuisinier de l'année 2016, il se nomme Nenad Mlinarevic, chef du Park Hotel Vitznau (LU), gratifié de 18 points. Le promu de l'année en Suisse romande s'appelle Michel Roth, du restaurant Bayview à l'Hôtel Président Wilson à Genève, qui remporte 18 points. La Suisse francophone peut se réjouir d'une nouvelle toque de talent en la personne d'Alain Montigny du Chalet Royalp à Villars-sur-Ollon (VD), qui décroche 15 points.

La bible des amateurs de bonne chère rappelle encore que six chefs défendent leurs 19 points avec brio, soit Benoît Violier (Crissier, VD), Bernard Ravet (Vufflens-le-Château, VD), Philippe Chevrier (Satigny, GE), Didier de Courten (Sierre, VS), Andreas Caminada (Fürstenau, GR) et Peter Knogl (Bâle). Le septième, André Jaeger, a pris sa retraite et reçoit la Toque d«honneur. Il y a aussi eu des jours sombres en 2015: deux chefs autrefois notés 19/20 «nous ont quittés». Il s'agit de Roland Pierroz (Verbier) et de Philippe Rochat (Crissier).

Cette année, 73 restaurants sont entrés dans le GaultMillau Suisse, qui recommande 845 adresses. Parmi les chefs, 90 ont gagné un point, 40 en ont perdu.


Place à l’omnibouffe…

La future réglementation en ville de Fribourg portant sur les stands culinaires mobiles étonne ce lecteur.

Suis-je le seul habitant de Fribourg à avoir été déconcerté en lisant que le Conseil communal prévoyait d’autoriser la présence de «stands culinaires» à proximité des places de jeux du Guintzet et du boulevard de Pérolles - Jardins du Domino («LL» du 22 septembre)?

Il fut un temps lointain où nos aïeux pouvaient cueillir çà et là un fruit mûr sur un arbre si d’aventure leur progéniture, emmenée en promenade, criait famine. Puis survint une célèbre invention (Tupperware), ma foi pratique pour emmener un casse-croûte salutaire, sans oublier les jus de fruit, voire les paquets de chips - moins recommandés - achetés en grande surface.

Or, voilà que nos enfants s’apprêtent à voir leur fascination pour les toboggans, tyrolienne, bacs à sable et jeux de groupe concurrencée par des stands dits «culinaires». Pour le bien de notre sécurité alimentaire à coups de glaces ou de marrons chauds (ainsi que l’envisage la Direction de la police locale sur son site internet)? Cela me dégoûte.

Devons-nous être transformés en machine à consommer partout et tout le temps? Parents en balade ou simples promeneurs en quête d’espaces verts ressourçants (qui se font de plus en plus rares en ville), n’avons-nous pas le droit de revendiquer des lieux de rencontre libérés de toute logique marchande? D’accord pour des «food trucks» et kiosques en pleine rue mais, de grâce, préservez notre liberté au grand air… Les affamés du Guintzet pourront toujours se replier sur les buvettes des clubs sportifs.

Grégoire Duruz
Fribourg