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lundi 26 octobre 2015

Qui est le professeur István Markó ?




A l’issue d’une conférence intitulée « Climat : réalité et fiction » dans un cercle bruxellois, le professeur István Markó, bien connu pour ses positions climato-sceptiques, nous a accordé un entretien.

L.P. : István Markó, vous êtes professeur de chimie organique à l’UCL et chercheur mondialement reconnu dans ce domaine. Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser au changement climatique ?

I.M. : Il y a plusieurs années, on m’a demandé de donner un cours vacant intitulé « Chimie de l’environnement ». En préparant ce cours, je me suis rendu compte qu’il y avait dans ce domaine des incohérences, des zones obscures et des affirmations peu étayées. Plus je creusais, plus cette science me paraissait douteuse sur de nombreux points. Qui plus est, ce qui en émerge dans les médias ne sont le plus souvent que des mantras destinés à créer la peur d’un avenir prétendument apocalyptique sur une planète invivable à cause d’un climat rendu incontrôlable par l’action de l’Homme.

L.P. : Vous n’êtes pas inquiet pour l’avenir de la planète ?

I.M. : La planète, j’y tiens autant que vous : j’adore me balader dans la nature et cultiver mon jardin. Mais pas au prix de mensonges scientifiques, de messages tronqués et d’interprétations catastrophistes par certains scientifiques, politiques et médias.

Or, ce que ceux-ci ne vous disent pas, c’est que globalement, dans les pays industrialisés, la pollution n’a pas cessé de décroître depuis les années soixante. Le changement climatique récent, dont on nous inonde ad nauseam, n’est jusqu’ici pas vraiment différent des changements observés précédemment dans le climat de la Terre ; et il est loin d’être prouvé qu’à terme ses conséquences seront catastrophiques.

L.P. : En 2013, le livre « Climat : 15 vérités qui dérangent » paraît sous votre direction scientifique. Il se veut « la bible du climato-scepticisme ». Certains vous accusent même d’être « climato-négationniste ». Qu’en pensez-vous ?


I.M. : Effectivement, les inconditionnels du « réchauffisme » ont inventé le terme « climato-négationniste » pour criminaliser quiconque ne partage pas leurs vues extrémistes. La climatologie, comme toute autre science, ne peut évoluer qu’en étant en permanence remise en question. Le scepticisme devrait en être la base. Or, en ce qui concerne les sciences du climat, les réchauffistes répètent à l’envi des affirmations anti-scientifiques telles que « le débat est clos ». Le réchauffisme n’est donc rien d’autre qu’une croyance, vu que tout débat est clos avant même d’avoir commencé.

Je ne puis donc être que sceptique comme tout véritable scientifique. Car s’il y a de bonnes raisons de constater un réchauffement global, il est loin d’être certain qu’il soit essentiellement dû aux activités humaines. Cet aspect divise d’ailleurs la communauté scientifique et le prétendu consensus est fortement exagéré. Nous sommes manipulés par une idéologie irrationnelle qui s’oppose au progrès scientifique. Ce ne sont pas les nombreux prix Nobel et autres scientifiques qui ont signé l’appel de Heidelberg qui me contrediront.

Ce réchauffement s’est d’ailleurs arrêté depuis environ 18 ans, alors que les émissions de gaz à effet de serre n’ont cessé de s’accélérer. Des réchauffements bien plus importants ont également été observés à des époques antérieures ; par exemple, du 11ème au 13ème siècle, les vikings cultivaient le sud du Groenland (qu’ils avaient appelé « Pays Vert »), alors que le froid l’interdit aujourd’hui.

On nous parle de conséquences dramatiques, mais elles sont loin d’être prouvées. La moindre étude catastrophiste fait la une, alors qu’on « oublie » par exemple les bienfaits pour l’agriculture d’une atmosphère plus riche en CO2 et d’un climat plus clément.

Même au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les groupes de travail chargés d’évaluer les conséquences du réchauffement sont noyautés par des environnementalistes aux idéologies catastrophistes. Et nos médias amplifient généralement ces évaluations, alors que celles-ci sont déjà largement exagérées.

L.P. : Vous êtes né en Hongrie et donc êtes ce qu’on appelle aujourd’hui un « primo-arrivant ». Que pensez-vous de l’immigration actuelle ?

I.M. : Effectivement, je suis arrivé en Belgique à l’âge de quatre mois, caché dans une valise en carton par mes parents qui fuyaient la répression soviétique. Mais aujourd’hui je suis totalement belge : plus qu’intégré, je me sens parfaitement inséré dans la société occidentale.

Je peux comprendre, peut être mieux que certains, la détresse des réfugiés. Mais ce que je trouve ahurissant, c’est le discours de certains climatologues et autres spécialistes de la géopolitique environnementale qui essayent de nous faire croire que cette migration est due au changement climatique et que ces réfugiés en fuient les conséquences. Une seule personne s’est déclarée « réfugié climatique » et a demandé que la cours suprême Néo-Zélandaise reconnaisse ce statut, ce qui lui a été refusé.