Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 6 novembre 2015

Huit des treize membres de la commission de la santé du Conseil des Etats sont liés à des assureurs


BRAVO Monsieur Poggia !


Le conseiller d'Etat chargé de la Santé a rédigé un très violent billet sur les liens entre les parlementaires fédéraux et les caisses-maladie.

Mauro Poggia, conseiller d'Etat MCG à Genève, chargé de la Santé. (photo: Keystone/Jean-christophe Bott)



Les liens des assureurs maladie et du Conseil national écœurent Mauro Poggia, et il le dit. Ce vendredi, le conseiller d’Etat genevois chargé de la Santé a publié un très incisif billet sur son blog. Il y écrit notamment que «certains parlementaires ne sont que les mercenaires d’intérêts privés». Il s’offusque en particulier du fait que «le Conseil des Etats, après le Parlement, s’apprête à donner suite à une motion du parlementaire UDC zurichois Jurg Stahl, demandant… la suppression de l’obligation de contracter».

Pour l’élu MCG, cette décision permettrait aux assureurs de choisir quels médecins ils remboursent ou pas, et limiterait d’autant le choix des patients. Et Mauro Poggia de tonner: Jurg Stahl a son adresse postale au Groupe Mutuel ! Et huit des treize membres de la commission de la santé du Conseil des Etats sont liés à des assureurs, poursuit-il, liste nominative à l’appui. Et l’un des candidats UDC au Conseil fédéral est le Grison Heinz Brand, président du conseil d’administration de santésuisse, l'association faîtière des assureurs.

«La vergogne est un sentiment désormais d’un temps révolu, et on se permet au Parlement fédéral ce que l’on s’interdirait au sein du plus modeste conseil d’administration, conclut le virulent conseiller d’Etat. Nous savons que dans toute pomme il peut y avoir un ver ; mais lorsqu’il est certain qu’il y a plus de vers que de pépins, l’avenir du pommier est en jeu.»