Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 14 novembre 2015

Il serait temps d'arrêter d'être naïf…




L'enquête ne fait que commencer, elle sera longue, tout comme cette guerre qui nous est déclarée. Le mot faisait peur ; nombreux étaient ceux qui se refusaient à le prononcer et donc à admettre cette réalité. Si on peut compter sur le professionnalisme et le dévouement de nos policiers, de nos gendarmes et de nos services, ceux-ci doivent obéir aux ordres du pouvoir politique et respecter nos lois. Puissent le savoir-faire et la clairvoyance de nos élites dirigeantes se montrer au niveau qu’exigent les circonstances, ce qui implique sans doute la mise en œuvre de mesures d’exception.

Le doute est hélas permis sur l’adéquation de la réponse à la menace quand on songe au tollé de bien-pensance qu’avait suscité l’utilisation l’expression « cinquième colonne ». Ces mots avaient je ne sais quels relents d’années trente. À cette époque-là aussi, les cassandres avaient mauvaise presse, la politique d’apaisement eut longtemps les faveurs d’une opinion qui apprécie la politique de l’autruche et n’aime pas les porteurs de mauvaises nouvelles.

Cela faisait longtemps que des spécialistes (des vrais) du monde arabo-musulman, et parmi eux des intellectuels et des théologiens vivant de l’autre côté de la Méditerranée ou au Moyen Orient, nous mettent en garde contre notre aveuglement, notre laxisme, notre naïveté, nos errements dans l’approche que nous tentons de suivre face à ces phénomènes majeurs et massifs que constituent l’essor de l’islam en Europe. 

Oui, il existe bien des agents infiltrés de l’islamo-fascisme en Europe, il ne s’agit pas d’un fantasme ; ces gens-là ne nous aiment pas (litote). Pour les contrer, nous allons avoir besoin de réponses rapides et vigoureuses. 

L' Allemagne ouverte, généreuse, ayant « repris le flambeau de la défense de la dignité et des droits de l’homme » et tendant la main aux migrants (depuis lors, l’Allemagne a sensiblement revu et corrigé sa position) et les Etats-Unis jugés « au comble de l’hypocrisie », laissant l’Europe porter seule le fardeau et se contentant d’accueillir dix mille réfugiés au long de l’année 2015.

Les Américains ont su tirer les leçons du 11 septembre et ils ont raison de s’en tenir à ces « règles antiterroristes draconiennes ». Il est vrai que là-bas, outre-Atlantique, le patriotisme et l’esprit de défense sont unanimement partagés.

Désigner l’ennemi

Nous sommes en guerre. Pas seulement depuis cette nuit du 13 novembre mais depuis bien plus longtemps (depuis 1995). Il faudra faire un jour la genèse de cette guerre. Ce n’est pas encore le moment. C’est le moment de prendre conscience de cet état de guerre. Si l’on veut gagner une guerre, il faut d’abord savoir contre qui il faut se battre. Il est donc indispensable de nommer l’ennemi.

Cet ennemi est à l’extérieur mais il est aussi à l’intérieur. Une erreur serait de refuser de nommer cet ennemi intérieur au prétexte de préserver une paix civile qui existe de moins en moins, précisément parce qu’on refuse de le nommer. La vindicte populaire cherchera un bouc émissaire. Et ce bouc émissaire risque bien d’être le musulman, le musulman indifférencié, tous les musulmans. Ce qui serait une deuxième erreur.

Faire de tous les musulmans des ennemis de l'Europe serait les précipiter dans les bras de notre véritable ennemi. Ce serait faire son jeu, lui qui veut convaincre tout musulman qu’il est le seul islam véritable ; lui qui veut que tout musulman mène le jihad sur notre territoire pour l’annexer à son califat. 

L’ennemi qui nous combat et que nous devons combattre, c’est le wahhabisme. Ce courant est une hérésie de l’islam, ennemie déclarée non seulement des juifs, des chrétiens et de tous les non-musulmans, mais aussi des musulmans d’autres confessions, notamment le chiisme. C’est l’idéologie des islamistes, que ce soit l’État islamique, Al Quaida, Boko Haram ou d’autres.

Il y a des imams wahhabites en Europe. Il faut les expulser. Il y a des mosquées wahhabites. Il faut les fermer. Mais le wahhabisme a aussi des foyers à l’étranger. Notamment l’Arabie saoudite dont c’est la religion officielle et exclusive, d’où est issu son fondateur, Mohammed ben Adbelwahhab. 

Mais aussi le Qatar. On ne peut prétendre lutter contre l’ennemi wahhabite en continuant à entretenir des relations politiques et commerciales avec ces pays. Il faut donc rompre les relations diplomatiques et commerciales avec eux. Il faut confisquer leurs avoirs en Europe, et on sait qu’il y en a beaucoup. Certes ces pays sont riches ; ils possèdent d’importantes ressources pétrolières et gazières ; ils ont de nombreux investissements en Europe. Mais le commerce passerait-il avant la défense de nos pays ?

Les peuples d’Europe doivent se réarmer moralement pour faire face à cet implacable ennemi de l’intérieur qui nous a déclaré la guerre, car c’est de cela qu’il s’agit.

Nous la gagnerons si nous sommes debout, avec la volonté de lutter fermement pour notre patrie et notre démocratie.


Avec le peuple français !