Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 9 novembre 2015

Le canton de Fribourg veut exploiter davantage ses communes urbaines


Le Conseil d'Etat veut un aménagement cantonal qui vise un développement cohérent
 dans le respect des nouvelles normes. [Jean-Christophe Bott - Keystone]


Le conseiller d'Etat fribourgeois Maurice Ropraz a présenté lundi une palette de 5 principes généraux et 20 objectifs pour mettre en oeuvre la révision de la loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT).

L'enjeu est de garantir un développement harmonieux entre la croissance démographique - très forte en comparaison avec d'autres cantons - et la croissance des emplois, plutôt bonne pour l'instant.

Les besoins du canton en termes d'urbanisation et de zones à bâtir doivent être évalués, selon les autorités. A cet égard, le gouvernement souhaite se baser sur le scénario démographique le plus élevé parmi les hypothèses statistiques.

Révision du plan directeur cantonal

Parmi les principaux aspects du projet figure également une meilleure prise en compte du rôle des agglomérations, et pas seulement Fribourg et Bulle. Le canton veut aussi valoriser le tissu urbain des chefs-lieux des districts, notamment en développant la mobilité.

Ce programme est la première étape de la révision totale du plan directeur cantonal, qui est nécessaire pour mettre fin au moratoire sur les zones à bâtir imposé par la LAT. La révision de cette loi fédérale vise à renforcer une utilisation mesurée et dense du sol.

Examen au Grand Conseil en février

L'exécutif fribourgeois a transmis son projet au Grand Conseil, qui l'examinera en février. C'est là que le législatif peut intervenir, car l'adoption du plan directeur finalisé sera de la compétence du Conseil d'Etat. Ce dernier ne le présentera au Grand Conseil que pour information, en 2018, avant de le soumettre au Conseil fédéral.

ATS