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mardi 19 janvier 2016

2015 a été la «pire année» en matière de persécution des chrétiens


A cause de leur foi chrétienne et dans plus de 60 pays, on estime que 100 millions de personnes souffrent de discrimination, de persécution ou d’actes de violences, que ce soit de la part de personnes d’autres religions ou de régimes totalitaires. © www.portesouvertes.ch



Avec la Corée du Nord en tête de classement, puis plusieurs pays terrain de la rapide progression de l’extrémisme islamiste, 2015 a été la «pire année de l’histoire moderne en matière de persécutions de chrétiens», selon l’association Portes ouvertes.

, RNS/PROTESTINTER

L’Iraq occupe la deuxième place de l’index mondial 2016 des persécutions, une liste des 50 endroits dans le monde où il est le plus dangereux d’être chrétien. C’est le premier des 35 pays où l’extrémisme islamique a «augmenté à un niveau proche du nettoyage ethnique», déclare le rapport publié la semaine passée.

 


L’organisation à but non lucratif Portes ouvertes travaille sur les persécutions des chrétiens depuis 1955. Sur sa carte, Les pires pays sont mis en évidence (en violet) pour indiquer des persécutions extrêmes:

Corée du Nord 
(en tête du classement pour la 14e année consécutive)

Iraq

Erythrée 
(première d’une série de nations d’Afrique subsaharienne)

Afghanistan

Syrie

Pakistan

Somalie

Soudan

Iran

Libye 
(qui figure dans cette liste pour la première fois)



L’Arabie saoudite figure à la place 14. Elle a récemment exécuté un religieux chiite et où des blogueurs ont été condamnés à la flagellation pour avoir proposé des changements dans la pratique de l’islam.

Plus de 7100 chrétiens ont été tués pour des raisons liées à la foi et 2400 églises ont été détruites ou endommagées, selon David Curry, président de Portes ouvertes.

Lors de la conférence de presse de présentation du nouveau rapport, David Curry a fait un tour du monde des meurtres, des exils, de la terreur, de la détention et de la destruction. Il a précisé que Boko Haram et al-Shabab sont les sinistres puissances derrière les persécutions dans quatre pays africains. «Le niveau des exclusions, discrimination et violences à l’encontre des chrétiens est sans précédent dans son étendue et son intensité», a déclaré David Curry.

Il est vital d’enregistrer ces persécutions. Pas seulement pour la mémoire des victimes, mais également pour reconnaître les menaces croissantes contre la paix et la sécurité globale, estime Davd Curry. «La persécution des chrétiens est un indicateur majeur de quand un pays commence à sombrer dans le chaos.»

David Saperstein, ambassadeur itinérant pour la liberté religieuse internationale complète la liste d’atrocités et de crimes contre l’humanité de David Curry. «Dans bien trop de pays, bien trop de personnes font face à des restrictions alarmantes» de leurs libertés de pratiquer leur religion. Malgré tout, ajoute David Saperstein, la plupart «refusent de renoncer à leur foi en Dieu.» «Derrière chacun des nombres de ce rapport», il y a des êtres humains», a déclaré l’ambassadeur durant la conférence en se tenant devant Gladys Juma, dont le mari a été assassiné au Kenya.

Le récit de Gladys Juma de la nuit qu’elle a passée à chercher son mari Benjamin est poignant. Il était parti avec un pasteur «partager la parole du Christ», dans un quartier musulman voisin.

Plusieurs heures après que les deux hommes ont été signalés manquant, Gladys Juma s’est rendue dans un hôpital de la région, où on lui a montré un sac de jute contenant des éléments de corps humains démembrés et brûlés. Un crâne desséché trônait dans un morceau de pneu brûlé. Personne ne pouvait dire qui ils étaient. Quelques heures plus tard, elle a appris que ces victimes non identifiables étaient en fait, son mari et le pasteur.

«Cela nous a fait très mal», explique Gladys Juma. «A Mombasa, nous vivions dans la tolérance religieuse depuis plusieurs années et tout à coup, les choses ont changer sans prévenir. Nous cicatrisons encore.»

Cette cicatrisation pour elle et ses quatre enfants passe par le pardon, la confiance en Dieu et la certitude, a-t-elle ajouté, que l’Amérique agira «pour être sûr que les peuples respecteront la foi des autres.»

CATHY LYNN GROSSMAN