Pour réformer la prévoyance professionnelle, les Suisses privilégient le travail à temps partiel après 64/65 ans sur une base volontaire.
L'acceptation de mesures correctives de la prévoyance professionnelle (LPP) au sein de la population suisse est élevée, écrit mardi AXA Invent Managers (IM), l'auteur du sondage. Au total, 59% des sondés affirment comprendre la nécessité de mesures correctives pour garantir les rentes futures, l'espérance de vie étant de plus en plus longue.
Hausse des cotisations
La réforme du deuxième pilier est en cours au Parlement. Son but est notamment d'assurer l'avenir de la prévoyance professionnelle, alors que les caisses de pension font face au vieillissement de la population et à des rendements de plus en plus faibles de leurs placements.
Parmi les mesures proposées dans le cadre du sondage d'AXA IM, seules 12% des personnes accepteraient une diminution des rentes. En revanche, 65% seraient favorables à une augmentation des cotisations et 81% soutiennent l'idée de cotiser avant 25 ans. La mesure corrective la plus populaire (87% d'avis favorables) privilégierait l'épargne à des conditions fiscales avantageuses.
76% pour le travail volontaire
Une hausse généralisée de l'âge de la retraite n'a en revanche pas les faveurs de la cote. Seuls 41% voudraient ou auraient voulu travailler au-delà de 65, respectivement 64 ans.
Les gens préfèrent poursuive leur activité sur une base volontaire uniquement, observe Werner E. Rutsch, membre de la direction d'AXA IM. Ainsi, l'encouragement du travail à temps partiel au-delà de l'âge de la retraite recueille 76% d'avis favorables.
L'intérêt pour les questions liées à la prévoyance professionnelle reste toutefois faible au sein de la population suisse, indique AXA IM. Son sondage a été mené l'enquête parmi 712 personnes de plus de 18 ans dans toute la Suisse pour la sixième fois depuis 2011. AXA IM fait partie du groupe AXA, leader mondial dans la protection financière et la gestion de fortune.
ATS