Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 28 août 2016

La Suisse déclinée en «26 choses à voir absolument»


Tatiana Tissot a recensé de belles idées pour visiter le pays. Un choix «subjectif et non exhaustif» qui s’adresse aux Suisses et aux touristes.








Suissesse partie en 2010 vivre à Montpellier puis à Nancy, Tatiana Tissot livre ses aventures d’expatriée chez nos voisins dans le blog Yapaslefeuaulac.ch. Elle y narre les quiproquos que lui a valus l’usage de mots typiquement suisses, et y évoque la culture de son pays d’origine. «En m’installant dans le sud de la France, je me suis rendu compte que la Suisse restait un mystère pour nos voisins», raconte la fraîche trentenaire.

Directeur des Editions Helvetiq, Hadi Barkat a repéré le blog de l’expatriée et lui a proposé de porter un projet visant à faire découvrir notre contrée en un nombre bien suisse de chapitres. Le résultat vient de paraître sous le titre 26 choses à voir absolument en Suisse. Le beau livre évoque des incontournables tels que le château de Chillon, Grindelwald ou les chutes du Rhin, mais aussi d’autres endroits moins connus, tels que le lac du Klöntal, au-dessus la ville de Glaris, celui de Cauma, dans les Grisons, ou Fafleralp, dans la vallée du Lötschental, au fin fond du Valais. Ou encore des lieux auxquels on n’aurait pas pensé spontanément comme Carouge, sans oublier un chapitre dédié aux principaux cols alpins (dont on apprend dans le livre qu’il existe même des circuits de visite en car postal).

A l’inverse, des sites attendus comme Zermatt n’y figurent pas. Le mythique Cervin se découvre néanmoins depuis Riederalp, plus renommé pour son accès au glacier d’Aletsch que pour son coup d’œil sur la si célèbre dent. «Le choix des lieux est subjectif et non exhaustif. Il résulte d’un travail d’équipe avec l’éditeur et ses collaborateurs. Il est varié car nous voulions donner envie d’explorer divers aspects du pays, la montagne, mais aussi les villes ou les bords des lacs.»

Chaque suggestion bénéficie d’un petit texte de présentation, d’indications précises sur la façon de s’y rendre et de suggestions de visites à faire dans le coin. Sans oublier diverses anecdotes, tels les 73 sommets qu’on peut apercevoir depuis le Mont-Pilate, ou la rando bière proposée au Creux-du-Van. Le tout est richement illustré par de beaux clichés provenant pour leur majorité de l’agence Keystone.

Un livre sur la Suisse à destination des Français? «Non. L’ouvrage s’adresse à deux publics. D’une part, les touristes qui veulent trouver des idées de visites (ndlr: le guide existe en français, en allemand et en anglais) mais aussi ramener un joli souvenir», raconte la journaliste free-lance. L’ouvrage est aussi destiné aux Suisses en quête d’inspiration pour visiter leur pays: «Pour la plupart des gens, voyager signifie partir loin. C’est souvent en quittant son pays qu’on regrette de ne pas l’avoir parcouru davantage. Des touristes viennent de Chine pour se rendre au sommet du Pilate ou à Lucerne, mais, quand ces sites sont à deux heures de voiture, on ne fait pas forcément le déplacement. Je voudrais montrer aux Suisses combien leur pays mérite d’être visité.»

Caroline Rieder