Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 12 octobre 2016

Poutine s'attaque à la France




Ce jeudi, Vladimir Poutine a accusé la France d'avoir cherché à « envenimer la situation » en forçant la Russie à mettre son veto au projet de résolution à l'ONU sur l'arrêt des bombardements en Syrie. Les Français ont déposé une résolution « pour obtenir un veto (de Moscou), et pour quoi faire ? Pour envenimer la situation et attiser l'hystérie anti-russe autour de la Russie », a indiqué Vladimir Poutine alors qu'il s'exprimait dans le cadre d'un forum économique dans la capitale russe.



Selon le président russe, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, était venu le 6 octobre à Moscou rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui présenter son projet de résolution à l'ONU. Sergueï Lavrov « a dit : Nous ne voterons pas contre la résolution si vous prenez en considération nos amendements », a dit Vladimir Poutine. « Et que s'est-il passé ensuite ? Le ministre français des Affaires étrangères s'est envolé pour Washington, a rencontré le lendemain (le secrétaire d'État américain John) Kerry et ils ont accusé la Russie de tous les péchés mortels », a-t-il dénoncé. « C'est nous qui devrions être vexés, pas nos partenaires, de cette situation », a-t-il estimé. « On appelle ça influencer et faire du chantage. Mais, concernant la Russie, cela ne marche pas et ne marchera pas », a-t-il affirmé.

Tensions diplomatiques


Après le veto russe samedi aux Nations unies à la résolution française, les tensions diplomatiques entre la France et la Russie ont culminé mardi avec l'annulation par Vladimir Poutine d'une visite prévue de longue date à Paris, sur fond de raids aériens russes sur Alep, épicentre du conflit syrien. Le président français, François Hollande, s'était interrogé dans une interview sur la nécessité d'une rencontre alors que des « crimes de guerre » étaient commis à Alep. « Nos relations avec les Français, le peuple français, les entreprises françaises, n'ont pas du tout changé », a assuré Vladimir Poutine. « Avec le président Hollande, j'ai de très bonnes relations personnelles, que je chéris beaucoup, et j'espère qu'elles nous aideront à surmonter les difficultés actuelles », a-t-il affirmé.

Valls le roquet hausse le ton


Dans la foulée, Manuel Valls a dénoncé à l'Assemblée « l'attitude d'obstruction injustifiable » de la Russie après le veto de Moscou à une résolution française à l'ONU sur l'arrêt des bombardements en Syrie. « Nous continuerons à discuter avec la Russie et ses dirigeants, mais pas en vain (...), pour trouver une solution de paix », a poursuivi le Premier ministre en indiquant : « Nous avons pris acte de ce renoncement, mais le dialogue se poursuit. »