Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 17 octobre 2016

«RENTREZ CHEZ VOUS OU NOUS CRÈVERONS VOS PNEUS»


Le flyer retrouvé sur les pare-brises des Tessinois. Image: DR


L'adoption par le Tessin fin septembre dernier d'une initiative UDC visant à favoriser la main-d’œuvre locale continue de susciter la grogne en Italie. Après les protestations de politiciens, de la presse et des réseaux sociaux de la péninsule, un incident inquiétant vient de se produire dans la ville de Côme, non loin de la frontière, rapporte le Blick lundi.

Ainsi des Tessinois garés sur le parking d'un centre commercial très prisé des Suisses à Tavernola, dans la banlieue de la ville, ont eu la désagréable surprise de découvrir des affichettes peu avenantes sur leur pare-brise. Le contenu, imprimé sur des feuilles A4 en majuscules, était on ne peut plus clair: «Vous aimez venir chez nous faire vos achats car c'est bien moins cher? Alors puisque vous ne voulez plus nous laisser travailler chez vous (selon votre dernier référendum), vous êtes priés de rentrer chez vous faire vos courses. Vous avez aussi des supermarchés.»

Mais ce n'est pas tout: le texte était agrémenté d'une menace très claire elle-aussi: «la prochaine fois que nous vous verrons faire vos achats en Italie, nous vous crèverons les pneus. Et pas seulement.»

L'auteur identifié et arrêté

L'affaire a évidemment fait grand bruit dans les médias tessinois. Qui viennent d'annoncer ce lundi que l'auteur de ces flyers avait été identifié par la police de Côme. Il s'agirait d'un chômeur de 35 ans habitant la ville d'Erba, non loin de Côme. Il aurait admis qu'il a agi seul, par colère contre les Suisses, rapporte le Corriere del Ticino.

Pour rappel, l'initiative UDC demande que les habitants du canton soient embauchés en priorité au détriment des frontaliers. Le texte, adopté à 58%, exige que la Constitution du Tessin stipule désormais «que sur le marché du travail soient privilégiés, à qualifications professionnelles égales, ceux qui vivent sur son territoire par rapport à ceux qui viennent de l'étranger». Objectif: lutter contre le «dumping salarial» et le chômage. Sur les 200'000 postes de travail existant au Tessin, 65'000 sont occupés par des frontaliers.