Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 12 octobre 2016

"Un président ne devrait pas dire ça..."



Hollande qui se raconte à longueur de livres... François Hollande aura inauguré un genre particulier d'exercice du pouvoir : agir en se racontant agir. Plus de 60 entretiens avec les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans un livre intitulé assez justement « Un président ne devrait pas dire ça... » (Stock). Nous avons fait une petite sélection des phrases qui tuent et le tuent. Né des médias, François Hollande en meurt à petit feu. Florilège des petites phrases d'un président qui aimait trop les journalistes...

« Un président ne devrait pas dire ça, je suis enregistré... »


La savate du Bourget

« Lorsque je fais le discours du Bourget, je commence, la salle est pleine, l'ambiance est bonne, et à un moment, une chaussure est lancée, elle arrive, glisse devant moi, sur l'estrade. Ce que la télévision n'a même pas vu. Mais imaginez que la chaussure me touche à la figure, ça change totalement. C'est terminé ! On n'en retient que l'incident de la chaussure... Il y a toujours des imprévus, j'ai souvent pensé à cette histoire. »

Autosatisfaction

- « Quand je regarde rétrospectivement, je me dis, finalement, c'était logique. Qui était le meilleur dans cette génération ? Qui avait anticipé ? Au-delà des aléas de la vie, il y avait sans doute une logique qui m'a conduit là. Il n'y a pas que du hasard. »

- « J'aurai vécu cinq ans de pouvoir relativement absolu, finalement, puisque c'est aussi ça la Ve République. J'impose à mon camp, qui n'y aurait sans doute pas consenti naturellement, des politiques que je considère comme justes. J'ai fait des réformes, il en restera quelques-unes. Le pire, c'est de partir avec un bilan où rien ne reste. Moi, je pense qu'on pourra retenir des choses. »

Sur Ségolène Royal

- « Le politique du couple, c'était moi, les enfants l'avaient compris. »
L'homme qui dit toujours « oui »

- « Je dis toujours oui a priori, je trouve insupportables les gens qui disent toujours non. Cette méthode n'a pas dû être mauvaise pour en arriver là où j'en suis ! Mitterrand faisait cela, il laissait les choses croupir, et ensuite il prenait les décisions. Jospin, lui, avait théorisé l'équilibre. Il fallait toujours être à l'équilibre. »

Ayrault inaudible

- « Il est tellement loyal qu'il est inaudible. »

- « Il est fort, il a de la constance, même du courage. Il lui manque la part de rondeur, de légèreté, au sens de la capacité à faire un compliment, entraîner l'autre. Mais s'il avait tout ça, il serait président, il ne serait pas Premier ministre ! Si un Premier ministre est meilleur que le président, c'est un problème ! »

Bartolone, Premier ministre ?

- « Le nombre de personnes est assez limité. Claude Bartolone, non. Il n'a pas l'envergure », début mars 2014.

Sur Sarkozy

- « C'est le petit de Gaulle. On a eu Napoléon le petit, eh bien, là, ce serait de Gaulle le petit. »

- « Les cassettes » de l'ex-conseiller Patrick Buisson « sont très importantes, non pas qu'elles révèlent quoi que ce soit – il n'y a pas de secrets d'État – mais elles vont révéler ce qu'est ce type. Sa grossièreté, sa méchanceté, son cynisme ».

- « Ce qu'on ne voit pas chez lui, c'est qu'il ne fait pas le partage entre ce qui est possible et ce qui n'est pas possible, le légal et le non-légal, le décent et le non-décent. Pourquoi cette espèce d'appât de l'argent ? [...] Il s'entoure de gens d'argent. Pourquoi ? [...] L'argent est toujours l'argent ! C'est ça qui est étonnant. »

- « Moi, président de la République, je n'ai jamais été mis en examen. [...] Je n'ai jamais espionné un juge, je n'ai jamais rien demandé à un juge, je n'ai jamais été financé par la Libye. »

Fillon lâché

L'ex-Premier ministre a bien demandé à l'Élysée d'accélérer les procédures en cours contre Sarkozy :

« Il a dit à Jouyet [secrétaire général de l'Élysée, NLR] : Mais comment ça se fait que vous ne poussiez pas la justice à en faire davantage ? »

Trop d'immigrés

« Je pense qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devrait pas être là. ».

Sur les Verts et les frondeurs

Les premiers sont « des cyniques et des emmerdeurs », les seconds, la preuve qu'une « agrégation de gens intelligents peut faire une foule idiote ».

L'équipe de France de foot

Il donnerait bien à certains joueurs des leçons de « musculation du cerveau ». « Ils sont passés de gosses mal éduqués à vedettes richissimes, sans préparation ».

Valérie Trierweiler et les « sans-dents »

« L'obsession de Valérie, ce n'était pas Julie [Gayet] ou une autre, c'était Ségolène. » « Elle n'était jamais rassurée. Parce qu'elle pensait toujours que Ségolène allait revenir ». Leur rupture a été « le pire moment personnel du quinquennat ».

Le livre Merci pour ce moment ? « Ce livre n'était pas un acte malveillant, mais l'acte d'une femme malheureuse. » Mais il n'a pas digéré l'expression « sans-dents », même s'il a bien employé ces mots : 

« Je lui ai dit : Je vois les gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, ils sont sans dents. C'est odieux, c'est une trahison. Quand je dis : J'aime les gens, c'est vrai. »

"Je suis avec ma copine Bernadette dans une grande manifestation dans son canton. Je lui ai fait un numéro de charme. Mais tu ne dois pas t'inquiéter. Dans son discours, elle a fait un lapsus formidable. Rire général, même chez les sans-dents" F. Hollande. 31/05/2005. 12h39

Julie Gayet et l'impossible mariage

« Elle souffre de cette situation, elle est demandeuse de le faire [officialiser leur relation, NDLR]. Ça brûle. » Mais lui refuse pour l'instant, « y compris pour le second quinquennat ».