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lundi 13 février 2017

Fed Cup : Comment les Bleues ont été sorties par la Suisse


L'équipe de France, finaliste sortante, a subi une élimination dès le premier tour de la Fed Cup après sa défaite 3-1 face à la Suisse, dimanche à Genève.

Noah, t'as du boulot mon pote !

Es-tu vraiment l'homme de la situation ?


Yannick Noah a vécu une nouvelle grosse désillusion en équipe de France. Après les messieurs, battus en demi-finale de Coupe Davis l'an passé, ses "Bleues" ont subi une élimination d'entrée en Fed Cup, ce dimanche 12 février en Suisse.

A Genève, l'ex-membre du Top 10 Belinda Bencic (81e mondiale) a apporté le point de la victoire à son camp grâce à sa victoire 6-3, 6-4 contre Pauline Parmentier (64e), qui remplaçait Alizé Cornet (43e), gênée à une épaule, pour le quatrième simple.

Plus tôt, Kristina Mladenovic (31e) a rendu les armes après trois heures de combat (7-6 (7/4), 4-6, 7-5) face à Timea Bacsinszky (16e).

Sans Caroline Garcia, sa joueuse la mieux classée (25e), forfait pour privilégier sa saison individuelle, la France n'aura donc pas réussi à se hisser dans le dernier carré pour la troisième année consécutive.

Elle s'était arrêtée en demie en 2015 puis en finale en 2016 (battu par la République tchèque) sous le mandat de l'ex-capitaine Amélie Mauresmo qui avait quitté le poste au lendemain de la finale en raison de l'arrivée prochaine de son deuxième enfant.

Au lieu de jouer sa place pour une nouvelle finale les 22-23 avril contre le Bélarus, la France disputera un match de barrages face à la Belgique, la Slovaquie, l'Ukraine ou la Russie, pour tenter de conserver sa place parmi l'élite.

Noah, "guide" des Bleues vers le premier de leurs deux sacres (1997), aura donc vécu un retour mitigé en Suisse, un pays qui ne lui réussit pas, dix-neuf ans après son dernier match dirigé dans cette compétition.

"Captain Yann" avait déjà connu deux précédentes défaites face aux Helvètes: lors de sa "der" en Fed Cup à Sion en 1998 (5-0 en demi-finales) et en 1992 lors des quarts de finale de la Coupe Davis (3-2) à Nîmes.

Hué par le public suisse pour ses critiques sur le manque d'investissement dans cette compétition de Roger Federer et Stan Wawrinka et ses commentaires d'avant-match sur Martina Hingis ("On va la massacrer"), Noah aurait rêvé mieux.

Samedi, tout était encore possible pourtant. Cornet avait chuté avec les honneurs face à Bacsinszky (7-5, 6-4) mais Mladenovic avait remis les deux équipes à égalité en surclassant sa meilleure amie Bencic (6-3, 6-4).

Bacsinszky et les règles

La Nordiste, en pleine confiance, signait sa sixième victoire consécutive après sa belle semaine à Saint-Pétersbourg, auréolée d'un premier titre sur le circuit principal.

Mais Bacsinszky lui a opposé un autre niveau d'adversité et "Kiki" a manqué d'opportunisme (3 balle de break transformées sur 14) lors de ce marathon (3h17).

La pause médicale demandée par la Vaudoise de 27 ans, pour soigner son genou gauche, dans le sixième jeu du troisième set (3-2, 30-40) était un tournant du match et fait polémique. Les supporters français l'ont huée et Mladenovic lui a reproché d'avoir utilisé les règles "au maximum" sur l'ensemble du weekend.

Parmentier en dernier recours

"Elle est repartie en faisant des sauts de kangourou et courait mieux qu'avant. Il y avait eu l'attaque de la guêpe et l'arrêt médical à 5-4 contre Alizé (Cornet, dans le second set) pour reprendre ses esprits. Cela fait beaucoup en deux jours", a-t-elle commenté.

"Je ne trouvais pas cela très cool (les huées du public français). Je n'ai pas choisi de faire une chute", a réagi la Lausannoise de 27 ans qui a eu "peur" de revivre le même type de blessure qu'en octobre 2015 (déchirure d'un ligament).

Parmentier, pour son premier simple depuis 2013, n'a ensuite pas réussi à éviter l'élimination face à la pépite Bencic, 19 ans. "Quand il n'y a plus personne, on appelle Parmentier", a affirmé avec le sourire la Nordiste en regrettant l'absence de Garcia.