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jeudi 9 mars 2017

François Hollande a discrètement mis de côté 500 parrainages d'élus



Le 1er décembre 2016, le président de la République française a renoncé à être candidat à sa propre succession, une première sous la Ve République. Mais selon les témoignages recueillis par le quotidien Le Parisien, qui cite "des proches", rien n'est impossible.

"Joker", botte en touche l'une des personnes interrogées par Le Parisien. Une autre se confie: les signatures "sont déjà gelées, en cas de malheur. C'est un homme qui ne ferme jamais aucune fenêtre. Depuis qu'il a renoncé, les conditions ont changé."

Effectivement, en se retirant de l'élection présidentielle, François Hollande pensait ouvrir la voie à son ancien premier ministre Manuel Valls. Un pari qui n'a pas porté ses fruits, puisque l'ancien locataire de Matignon est arrivé en deuxième position, derrière Benoît Hamon à la primaire de la gauche.

Des conditions loin d'être réunies

Un premier revers pour le chef de l'exécutif, qui a ensuite dû défendre l'indépendance de la justice et de son gouvernement après les accusations de François Fillon et Marine Le Pen. Le président de la République doit (à nouveau) faire face à la désunion de son camp, partagé entre Benoît Hamon, les vallsistes, et surtout, Emmanuel Macron, dont une partie de l'électorat est justement constitué de hollandistes déçus.

Alors l'idée d'un François Hollande sauveur de son parti est-elle envisageable? En réalité, pas vraiment, car elle est assujettie à deux conditions: une perte de points notable de Benoît Hamon dans les sondages et surtout, un revers pour Emmanuel Macron qui semble désormais hautement improbable.

Pour la première fois, l'ancien ministre de l'Economie est donné en tête du premier tour de l'élection présidentielle devant Marine Le Pen, selon un sondage Harris pour FranceTélévisions publié ce jeudi. Et l'écart de 1% au premier tour serait largement contrebalancé par la victoire d'Emmanuel Macron au second tour, avec 65% des voix, selon les dernières intentions de vote.

Or le temps presse pour François Hollande s'il veut incarner un recours: la clôture des parrainages est programmée pour le 18 mars.

Hollande l'ultime rempart contre les patriotes

En coulisses, il se murmure que François Hollande a tendance à penser qu'il est le seul à pouvoir affronter Marine Le Pen. Quelques membres de l'entourage de François Hollande croient à cette volte-face, bien qu'elle soit hautement improbable. La perspective de voir le président endosser le costume de sauveur du parti socialiste est en effet assujettie à deux conditions: une perte de points considérable de Benoît Hamon dans les sondages et surtout, un revers d'Emmanuel Macron qui semble désormais quasiment impossible.

«Le Parisien» relève également que la cote de popularité du président est toujours en berne: «Les gens l'ont zappé», estime un élu socialiste. Reste que François Hollande a demandé à ses proches d'attendre la semaine du 20 mars avant de rallier officiellement Hamon ou Macron.

En tout état de cause, François Hollande s'est déjà donné comme mission de ne pas laisser le Front national (FN) et sa candidate Marine Le Pen conquérir l'Elysée et n'est pas loin de se voir en dernier rempart. «Mon ultime devoir, c’est de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par un tel projet, ni porter une si lourde responsabilité», a t-il expliqué le 6 mars dans un entretien au journal Le Monde.