Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 11 mars 2017

L'Arabie saoudite, le pays qui envisage l'expulsion de cinq millions d'étrangers


Alors que la monarchie saoudienne est souvent accusée de violer les droits des nombreux travailleurs étrangers vivant sur son sol, un programme d’expulsion massif est actuellement étudié par les autorités.

Un projet de loi réclamant l’expulsion de cinq millions d’immigrés, de nationalités diverses, a été déposé début mars au Majlis Al-Choura, un conseil consultatif nommé par le roi d’Arabie saoudite, rapportent plusieurs médias du pays cités par le Courrier international le 9 mars.

«Ces étrangers ne sont pas là pour travailler de manière régulière, ni pour des raisons religieuses, mais pour coloniser notre pays», a assuré Sadaqa Al-Fadhel, auteur de la proposition, avant de poursuivre : «Ils forment comme un peuple intrus qui cherche à s’imposer dans notre pays à travers une occupation sournoise».

Le journal Okaz, l’un des plus diffusés du pays, n’a pas caché son enthousiasme quant au projet, dans un éditorial le 8 mars : «Nous souhaitons vivement que cette idée devienne une mesure et qu’elle soit appliquée le plus vite possible avant que ça ne soit trop tard».

Depuis plusieurs mois déjà, les expulsions d’étrangers, qui représentent environ un tiers de la population vivant en Arabie saoudite, se succèdent. Ainsi, en février 2017, le quotidien saoudien Al-Eqtisadiah annonçait l’expulsion de 22 000 sans papiers en 20 jours. «55 000 sans-papiers ont été expulsés en 45 jours», rapportait le même journal en novembre 2016.

L’Arabie saoudite est souvent accusée de violer les droits des travailleurs étrangers.

Fin 2015, le ministère indien des Affaires étrangères était monté au créneau après qu'une femme de ménage indienne s'était fait couper le bras par son employeur alors que celle-ci essayait de s'enfuir.