Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 20 mars 2017

Un air de Versailles-sur-Matran


Le roi Damien


Ce 15 mars le roi Damien avait convoqué les manants d’Avry et de Matran à assister à la présentation de son nouveau Versailles où seront appelés à déambuler ses courtisans consommateurs dès 2020 (pas une allusion au féminin dans la présentation).

Si je me réfère à votre article du 16 mars, lors de la présentation de 20 h 30, il n’y a pas eu seulement le voisinage potentiellement bruyant qui a été relevé par le public (pardon les manants), mais aussi l’inquiétude de l’accessibilité à Fribourg et par conséquent à des villes comme Berne ou Lausanne pour le peuple de Matran qui y travaille, ceci sans se retrouver projeté 40 ans en arrière en matière de temps nécessaire pour accéder en transports publics au centre-ville de Fribourg.

Quand fut abordée la question des transports hors du Versailles du «grand M», comme Monarque, son domestique (chef de projet en langage manant) balaya d’un grand geste et reporta la responsabilité vers les CFF pour Matran (dont la gare devrait être supprimée dans l’opération), bien que ceux-ci offrent une gare au monarque, et vers le fermier général (l’Agglomération) chargée d’organiser la mobilité du peuple.

Quant aux nuisances routières – accès autoroutier saturé – cela ne remonte pas au niveau du regard du monarque qui renvoie à l’Office fédéral des routes, un organisme qui promet depuis vingt ans que la nouvelle sortie d’autoroute de Matran se fera dans les cinq ans.

Bref, les soucis du «grand M» s’arrêtent aux portes du palais et l’extérieur ne le concerne pas. Certains manants, comme moi, déplorent ce déni de la réalité de la part du roi Damien et le mépris pour le public dès qu’on sort du périmètre de son palais.

MICHEL DIOT