Les amateurs de pizzas ou de sushis connaissent déjà la combine. Désormais, on pourra également se faire livrer des hamburgers à domicile. C'est en tout cas le but de la chaîne de restauration Burger King, qui lance un test dans plusieurs villes de Suisse.
Zurich ouvre la marche, puisqu'il est possible dès aujourd'hui de manger un Whooper devant sa télé. Dès la fin du mois d'avril et pendant le mois de mai, ce sera le tour de Lausanne, Genève et Fribourg.
Le système pourrait être opérationnel dès lundi prochain 24 avril, si tout se passe comme prévu. L'offre sera valable à midi durant la semaine, et le soir, ont appris nos collègues de «20 Minuten», pour une commande minimale de 28 francs.
Système importé d'Allemagne et de France
Si la phase de test est concluante, le service devrait être étendu progressivement. La raison de cette introduction ? «La forte demande des clients», explique un porte-parole de la chaîne de restauration. «Cette offre existe en Allemagne depuis 2015 déjà, et remporte un grand succès.»
La gamme de produits est essentiellement la même que dans les fast-foods, à l'exception des glaces et des milkshakes qui risqueraient de fondre pendant le trajet. Pour que les hamburgers restent chauds, Burger King a développé de nouveaux emballages. Ils seront distribués par l'entreprise Foodarena au moyen de voitures et de motos, explique «20 Minuten».
Deuxième tentative
Ce n'est pas la première fois que ce restaurateur tente l'expérience en Suisse. En effet, à Bâle en 2007, des coursiers à vélo distribuaient les repas dans la ville. L'ancien PDG de cette entreprise se souvient: «C'était un gros défi pour nos cyclistes de livrer dans le délai de 15 minutes imposé par Burger King.» Mais l'essai s'était finalement terminé à cause d'un conflit dans les répartitions des recettes.
McDonald's ne suit pas
Le principal concurrent McDonald's teste actuellement la livraison à domicile en France et en Allemagne, mais n'envisage pas d'essai en Suisse pour l'instant. Le bon accueil des burgers sur le marché de la restauration «est actuellement encore un défi», a dit sa porte-parole Deborah Murith à «20 Minuten».