Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 18 juin 2017

François Fillon : «Un jour, je parlerai, mais c'est trop tôt»


Il s'était fait discret depuis son élimination au premier tour de l'«élection imperdable», comme le disait Les Républicains au lendemain de la primaire de la droite. François Fillon fait son grand retour médiatique dans le JDD, en ce jour de second tour des élections législatives.

«Un jour, je parlerai, mais c'est trop tôt», explique-t-il cependant aux journalistes du quotidien dominical donnant l'impression de ne pas avoir encore digéré sa défaite. Il cherche à tout prix à comprendre comment les affaires, principales causes de son échec, ont pu être déclenchées. «J'ai envie de savoir d'où c'est venu et comment ça s'est passé», dit-il tout en précisant qu'il est persuadé que quelqu'un «a guidé la main» de ses accusateurs. François Fillon évoque trois hypothèses: «Le pouvoir, quelqu'un de mon camp ou encore un autre personnage extérieur à la politique». Drôle de revirement pour celui qui avait fustigé l'ombre de François Hollande dans ses démêlés judiciaires évoquant même à la télévision un «cabinet noir» dirigé depuis l'Elysée.

«François nous a menti, à tous, tout le temps»

Dans son camp, la pilule n'est toujours pas passée et son ancien porte-parole Thierry Solère n'y va pas par quatre chemins: «François nous a menti, à tous, tout le temps». Le JDD rappelle que lors de la préparation de la primaire ses conseillers ont cherché à savoir si l'ancien Premier ministre avait des «casseroles». François Fillon avait alors répondu par la négative sans la moindre hésitation.

Quant à savoir s'il a commis des erreurs durant sa campagne, le député de Paris assure: «Honnêtement, je ne suis pas là-dessus. Je suis tourné vers l'avenir. Et puis seul le résultat compte: si j'avais gagné, on aurait dit que j'avais tout bien géré ; comme j'ai perdu, on dit qu'on a tout fait mal.»