Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 8 juin 2017

Le fameux “Cricket” du DDay (6 juin 1944), code d’identification devenu célèbre


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S’il est un objet qui symbolise le débarquement en Normandie c’est le « cricket ». Et pourtant seuls les paras de la 101è Airborne les ont utilisés autour de Saint-Mère-Eglise.

Haut de 15 millimètres, long de 48 et large de 25, il est l’objet vedette des commémorations du débarquement en Normandie. Le « cricket » servit de système de reconnaissance pour les parachutistes envoyés dans la nuit du 5 au 6 sur Sainte-Mère –Eglise. Et la célébrité de ce petit objet aujourd’hui ne saurait faire oublier que seuls les para de la 101ème Airborne l’ont utilisé. Mais le film de Daryll Zanuck (« le jour le plus long ») a largement contribué à le rendre célèbre, et ses reproductions aujourd‘hui en font encore sans doute aujourd’hui l’un des souvenirs les plus achetés lors des visites sur les plages du Débarquement.

C’est en 1943 après le parachutage sur la Sicile que le Commandant Taylor qui dirigeait la 101è division aéroportée américaine comprit l’importance de la communication, une fois les forces infiltrées en territoire ennemi. Isolés et disséminés, les paras éprouvaient des difficultés à se retrouver et se regrouper sans risquer d’être des cibles faciles pour les forces de l’Axe.
Les américains détournèrent un jouet très répandu à l’époque et les soldats en furent dotés quelques jours avant le débarquement. Une lame de laiton chromé de forme parallélépipédique qui émet un claquement une fois pressé.

A une pression sur une lamelle en métal qui produisait clic comme demande d’identification, il fallait entendre deux clacs comme réponse. Tel était le code. Seul ennui, l'arme allemande, le  " mauser k98 " faisait un bruit identique que les 2 clics du cricket quand on ejectait la balle de la culasse




D’autres moyens de reconnaissance ont aussi été mis au point. Notamment un code vocal qui évoluait au fil des jours. Le 1er jour, à "Flash" (éclair), il fallait répondre "Thunder" (tonnerre).

Frédérique-marie Lamouret