Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 16 juillet 2017

Deux mois après son élection : le vrai visage de Macron


Le chef, c’est moi !

Macron/Jupiter


Il était jeune, il était beau, il était dynamique : il allait tout changer. C’est sur ce mythe, alimenté par une machine médiatique poussée à plein régime, qu’Emmanuel Macron a forgé son élection. Deux mois après son arrivée à l’Élysée, les masques tombent et les Français découvrent son vrai visage.

Son gouvernement de « renouvellement » devait en finir avec les vieilles pratiques et moraliser la vie politique. Couac après couac, scandale après scandale et démission après démission, il a réussi l’exploit de faire en quelques semaines autant de mal que les gouvernements précédents en plusieurs années.

Mais le plus dur reste à venir. Comme en rêvaient les plus cyniques technocrates et agents d’influence de la finance, Emmanuel Macron va tenter de faire passer les mesures les plus scélérates de son funeste projet pendant la période estivale. Les Français, fatigués et lassés de se battre contre les dérives d’un monde qui court à sa perte, risquent de se réveiller lésés à la rentrée.

En parfait agent du mondialisme et de l’ultra-libéralisation voulue par les grands de ce monde, Emmanuel Macron organise peu à peu l’ubérisation de la France. Coupes budgétaires drastiques, attaques contre l’épargne et le livret A, loi Travail XXL, destruction du Code du travail, 49-3 amélioré via les ordonnances, gel du point d’indice des fonctionnaires, élargissement de la PMA, augmentation des vaccins obligatoires, instauration de mesures d’état d’urgence dans le droit commun, exonérations fiscales pour les plus aisés annoncées dans la presse étrangère par le Premier ministre : tout est fait contre l’intérêt des Français. Le Président prépare, en fait, un monde meilleur pour « ceux qui réussissent » et un monde plus dur pour « ceux qui ne sont rien ».

Emmanuel Macron n’est pas au service de la France et des Français. Il est au service de ceux qui l’ont fait élire, ceux qui tiennent les médias et la finance, ceux qui continuent à s’enrichir pendant que les Français et l’ensemble des peuples du monde continuent à s’appauvrir. Il ne faut pas avoir peur de le dire.

Emmanuel Macron est fier de son armée qui paradait devant lui le 14 juillet. Heureux, même, de pouvoir faire joujou avec les moyens formidables que la France possède pour sa protection. Mais il était sûrement moins fier du silence poli du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, qui s’est tenu sans un sourire aux côtés du chef des armées pendant toute la descente des Champs-Élysées en command-car.

Il faut dire que, la veille, à l’hôtel de Brienne où le Président donnait une garden-party en l’honneur des hommes qui allaient défiler, il avait vertement tancé le général de Villiers qui avait soldatesquement déclaré devant les députés de la commission de la Défense qui l’auditionnaient à l’Assemblée nationale : « Je ne vais pas me faire baiser comme ça », allant même jusqu’à menacer les députés de sa démission. En cause : le budget 2017, qui va réduire de 850 millions d’euros le budget de la Défense.

Macron lui a donc répondu d’un air glaçant, devant tous les invités du ministre des Armées : « Je n’ai besoin de nulle pression, de nul commentaire. Il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique. » (Faut-il comprendre que les députés n’ont pas le droit d’entendre les doléances d’hommes aussi importants que le chef d’état-major ?) Et de marteler avec un visage fermé : « Je suis votre chef. » Point final. Vous me devez obéissance. Fermez le ban !

Rattrapage de dernière minute, pourtant, propre à ce Président imprévisible. Il a aussitôt annoncé que le budget des armées serait réévalué, conformément à sa promesse de campagne, de 1,5 milliard d’euros en 2018.

Avec Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, nous avons essayé de prévenir les Français. Certains nous ont entendus, mais d’autres se sont laissés manipuler. Vingt millions de Français ont voté, sans doute sans le savoir, pour cette grande arnaque en mai dernier.

Floris de Bonneville