Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 4 juillet 2017

La restauration fait fuir les apprentis


Les métiers de bouche ont de la peine à conserver les jeunes formés



Plusieurs milliers de jeunes suivent chaque année en Suisse une formation dans le monde de la restauration. L'an dernier, quelque 4500 personnes ont opté pour un apprentissage de cuisinier, tandis que 1500 ont choisi de devenir serveur. Hic: la plupart changent de profession peu de temps après la fin de leur formation. Selon un sondage GFK réalisé pour le compte de Hotel & Gastro Union, seuls 30% restent dans leur domaine.

Pour l'organisation professionnelle leader de la branche de l'hôtellerie-restauration, ce résultat laisse un goût amer. «C'est un investissement qui ne rapporte rien, qui n'a aucun avantage», se plaint Max Züst, le directeur le formation à Hotel & Gastro Union auprès du journal alémanique 20 Minuten.

Le sondage montre toutefois des différences selon les professions. Ainsi les apprentis dans la boulangerie restent davantage dans leur domaine que les cuisiniers ou ceux qui étudient l'économie domestique. Ils ont aussi une image bien plus positive de leur branche que leurs confrères. A noter qu'il n'y a pas de différences notables entre filles et garçons.

Salaires et horaires dans le viseur

Mais pourquoi pareil désamour pour leur métier? Selon l'étude, ce sont les horaires de travail et les salaires très bas qui sont les causes principales des changements de cap des apprentis une fois leur formation achevée. «Quand on analyse les contrats d'apprentissage, il y a de quoi se faire du souci. De nombreux entreprises ont de la peine à trouver de bons apprentis. La branche doit donc réfléchir aux moyens d'offrir des emplois plus attrayants. »

L'étude révèle en outre un malaise encore plus profond. En effet, outre la question des salaires, un tiers des sondés indique que leur apprentissage ne leur laisse pas assez de temps libre. Un tiers également se plaint que le climat en entreprise soit à peine correct, voire mauvais. Autre problème: seuls 66% des jeunes reçoivent dans les temps leurs horaires de service.