Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 27 juillet 2017

Mise en garde officielle pour les touristes suisses se rendant en Turquie


Le 20 juillet 2016, l'état d'urgence était déclaré en Turquie par le président Erdogan, juste après la tentative de putsch ratée du 15 juillet. Depuis, explique le message du Département des affaires étrangères de la Confédération (DFAE), certains droits fondamentaux sont soumis à des restrictions, et des arrestations sans mandat ainsi que des interdictions d'entrée ou de sortie peuvent avoir lieu légalement. Un mise à jour des conseils aux voyageurs a donc été publiée mercredi.

Ne pas dénigrer le gouvernement

Le DFAE met en garde, sur son site internet, les touristes suisses qui se rendraient en Turquie. «Faites preuve de prudence et restez à l'écart des manifestations de tout genre», peut-on lire par exemple, compte tenu des retombées de la crise politique induite par la tenue du référendum du 16 avril dernier. Le département rappelle les attentats meurtriers qui ont endeuillé le pays, précisant que le risque est réel.

Par ailleurs, Berne attire l'attention sur un autre point sensible. Les injures ou déclarations «dénigrant l’Etat, ses institutions, ses hauts représentants ou ses symboles sont interdits. Des injures et des dénigrements du président, du Gouvernement, (...) de Moustapha Kemal Atatürk, de la police, de l’armée, de l’hymne ou du drapeau sont passibles d'une amende ou de détention», peut-on lire sur le site.

Internet et binationaux

Point sensible s'il en est, les publications sur internet ne sont pas en reste. «Des remarques critiques au gouvernement publiées sur internet ou les réseaux sociaux font également partie des infractions punissables.»

Finalement, la Confédération met en garde ses binationaux, au cas où des infractions seraient effectivement commises: «Les autorités turques considèrent les doubles nationaux turco-suisses comme des ressortissants exclusivement turcs, et n'autorisent pas toujours l'octroi par la Suisse de la protection consulaire».

Tourisme en baisse 

Toutes ces inquiétudes ont un impact sur la fréquentation du pays par les vacanciers, notamment suisses. En mars, des voyagistes annonçaient avoir enregistré une chute de 60% des réservations vers la Turquie. Par ailleurs, ce pays annonçait en juin que les arrivées de touristes étrangers avaient chuté de 40% en Turquie en juin par rapport au même mois de l'an dernier.