Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 30 septembre 2017

Montrer des crimes de daesh ? C'est interdit, Monsieur Collard !




La privation de Gilbert Collard de son immunité parlementaire révèle, une fois de plus, qu’il n’y a pas une réelle volonté de lutter contre l’islamisme et ses atrocités, d’enfiler l’uniforme d’un combattant voulant bouter l’ennemi hors de ses frontières et de l’éradiquer, par tous les moyens ! Montrer les images de ses atrocités perpétrées depuis des décennies en est un, ô combien éclairant et pédagogique pour nombre de nos concitoyens encore bien inconscients !

Combien de fois nous rebat-on les oreilles avec « les leçons de l’Histoire », le « devoir de mémoire », le « plus jamais ça » ? Mais dans quel but ? C’est bien pour inciter à la réflexion, à celle de la jeunesse en particulier. Comment le fait-on ? Par les livres, les témoignages, les visites de monuments, de camps, de cimetières et ossuaires ! Alors oui, il est vrai que si l’on évoque camps, une grande partie de la jeunesse dira « nazisme » et peu diront « communisme », et déjà là, on voit que la propagande, au travers de l’enseignement et de la caste politico-médiatique, a fait son œuvre. Suivant l’idéologie, il est précautionneux de cacher certains faits, récits et images. Un célèbre cas (pas assez auprès de notre jeunesse) est celui du massacre des 5.000 officiers polonais par les communistes de Staline (massacre de Katyń). Ce massacre horrible fut étouffé pendant un demi-siècle !

Il se trouve que nous sommes en guerre ! Mais, là aussi, on ne doit rien montrer ! De même, on ne doit pas désigner l’ennemi, sauf sous un terme flou : « déséquilibré » et parfois « terroriste » ! Parfois apprend-on qu’il fait des crimes horribles et aveugles, quand il nous touche de près, mais pas d’images de victimes ! Une fois, on voit un camion fou, une autre fois un policier qui parle ! Mais ce qui créerait l’empathie de façon forte, rien ! Ce qui provoquerait la réelle prise de conscience et la révolte, rien ! Ce qui n’est pas vu devient virtuel, perd sa crédibilité et semble être une absence de preuves. Des raisons invoquées : « le droit à l’image », « respect pour les familles », « dignité humaine », « surfer sur les peurs », « jouer dans l’ignoble », « participer au macabre », « la course au sensationnel », au « voyeurisme », « susceptible d’être vu par un mineur »…

La raison véritable, on le sait tous ici, c’est « pas d’amalgame » ! Pour ce qui concerne Gilbert Collard, comme Marine Le Pen et d’autres poursuivis en justice, la raison invoquée est « apologie du terrorisme ». Reconnaissons que, là, nous sommes dans l’accusation sordide ! D’abord, parce que s’il y a bien des personnalités politiques qui ont dans leur collimateur Daech et ses fous d’Allah, ce sont bien ces députés ! Ensuite, dire que montrer les ignominies causées par ces islamistes sanguinaires inciterait d’autres à faire de même…

Alors, quand la sécurité routière montre des accidents de la route ou des blessés à l’hôpital, elle incite les automobilistes à enfreindre le Code de la route ?

Alors, quand sur un paquet de cigarettes, on montre les poumons d’un cancéreux, ça incite à fumer ?

Et pour en venir à l’Histoire, montrer des victimes de camps incite à embrasser les thèses communistes ou nazies ?

Pourtant, on ne s’est posé aucune question déontologique, morale sur la diffusion d’une photo qui a fait le tour du monde au point que tout le monde connaît Aylan, le petit migrant retrouvé noyé ! Est-ce qu’à ce moment-là, les médias, les politiques se sont posé des questions sur la récupération morbide et sur le droit à l’image ? Non, rien, parce qu’il y avait un but ! Il fallait soutenir la politique migratoire tous azimuts, sans que personne n’ait le droit de formuler la moindre réserve, sous peine de « xénophobie » et racisme » ! L’émotionnel primait.

Oui, les photos ont un pouvoir, un pouvoir énorme, informatif et émotionnel, et c’est ce dont on veut priver les véritables adversaires des islamistes, djihadistes et autres fous d’Allah !

Loïc Mansard