Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 20 février 2018

Comment la Suisse dépense l'argent de ses contribuables




La Suisse a une nouvelle fois enregistré un important excédent budgétaire en 2017. Nous nous sommes plongés dans les comptes de la Confédération pour voir plus en détail comment est dépensé l’argent du contribuable.

Les dépenses en matière de prévoyance sociale restent les plus importantes en Suisse. Elles ont coûté près de 23 milliards de francs suisses l’an dernier, soit une augmentation de 1,6% par rapport à 2016. Cette hausse est principalement due aux contributions en matière de retraite et aux coûts élevés de la santé.

La plus forte croissance a été observée dans les dépenses consacrées à l’éducation et à la recherche (+5,7% à 7,6 milliards de francs), en partie en raison des fonds supplémentaires nécessaires au maintien de la Suisse dans le cadre du programme européen de recherche Horizon 2020.



Si les dépenses totales ont augmenté de près d’1,5 milliard de francs en un an, les recettes ont elles aussi pris l’ascenseur, ce qui a permis à la Confédération de dégager un excédent budgétaire de 2,8 milliards de francs, au lieu du trou budgété de 250 millions de francs.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement peint le diable sur la muraille en matière budgétaire. Ces dix dernières années, il a systématiquement sous-estimé ses excédents, mis à part lors de l’exercice 2014.

La Suisse fait ainsi partie des rares pays européens qui respectent la discipline budgétaire adoptée il y a une vingtaine d’année par l’Union européenne mais peu appliquée par ses membres. Alors, prudence, ou véritable manie?

Reto Gysi von Wartburg (Texte) 
Kai Reusser (Graphique)