Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 14 février 2018

Depardieu : «Les Algériens de Marseille ne pourraient pas se comporter comme ça en Algérie»


"Jamais vous voyez un Algérien mal se comporter en Algérie parce qu'ils sont vite ramenés par les anciens dans le respect"

Gérard Depardieu


Gérard Depardieu fait la promotion de la série Marseille au côté de Benoît Magimel en 2016, photo ©Jean-Paul Pelissier/Reuters


Le monstre sacré du cinéma français, affranchi depuis longtemps du politiquement correct, a livré son analyse sur l'immigration algérienne à Marseille. A l'entendre, un peu plus d'autorité parentale serait bienvenue.

Gérard Depardieu était le grand invité de l'émission Quotidien sur TMC le 13 février 2018. Face à un Yann Barthès un peu goguenard, l'acteur français qui a obtenu la citoyenneté russe s'est montré plutôt serein et bavard, abordant plusieurs sujets.

Et c'est ainsi, sautant du coq à l'âne, que Gérard Depardieu et le présentateur en arrivent à aborder la ville de Marseille (où l'acteur a tourné la deuxième saison de la série éponyme de Netlfix), après avoir causé pèle-mêle de Vladimir Poutine et de la colonisation française de l'Algérie.

«En 1830 [au début de la colonisation française], il y avait des sources, de la verdure, du blé des cultures extraordinaires et ça a été saccagé par une bande armée», déclare le célébrissime acteur. «Faut y aller là-bas, [c'est] un pays extraordinaire», dit-il néanmoins.

«Marseille, Paris, s'il fallait choisir ?», interjette ensuite Yann Barthes. «Ah ! Marseille, Marseille, oui», répond alors Gérard Depardieu, regrettant toutefois : « C'est une ville qui a été bousillée par ces connards de politiques.» Et d'ajouter, sur le terrain visiblement des incivilités : «Effectivement, les Algériens qui vivent à Marseille ne pourraient pas se comporter comme [ça] en Algérie.» Et l'acteur de proposer une explication très précise de ce phénomène : «Jamais vous voyez un Algérien mal se comporter en Algérie parce qu'ils sont vite ramenés par les anciens dans le respect». Depardieu, nostalgique d'une éducation «à l'ancienne» ?