Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 6 mars 2018

Les Suisses favorables à une redevance à 200 francs


L'analyse a été réalisée sur la base d'un sondage auprès de quelque 17'000 personnes, et rendue publique mardi par Tamedia



La redevance radio-TV doit être abaissée à 200 francs. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé le week-end dernier auprès de 17'000 personnes et publié mardi par Tamedia.

Les citoyens interrogés se sont vu poser diverses questions complémentaires, notamment sur le montant de la redevance radio-TV à l'avenir. A 62%, ils se sont déclarés pour, ou plutôt pour, une baisse à 200 francs par an. Dès 2019, le Conseil fédéral l'a fixé à 365 francs, contre 451 francs jusqu'à présent.

Une majorité un peu plus faible est pour ne pas trop toucher aux chaînes actuelles. Ainsi 58% des personnes interrogées sont opposées, ou plutôt opposées, à voir la SSR se limiter dorénavant à une chaîne par région linguistique et par média.

Les Suisses sont beaucoup plus clairs s'agissant de la publicité. A 72%, ils sont contre, ou plutôt contre, un renoncement complet de la SSR à la publicité télévisée. Quant aux médias privés en ligne, pas question pour eux de bénéficier de l'argent issu de la taxe, estiment 56% des personnes interrogées après leur devoir de citoyen dimanche.

Soutien seulement à l'UDC

Par ailleurs, l'initiative No Billag n'a trouvé une majorité qu'auprès des électeurs de l'UDC. Seuls ces derniers ont dit oui à 55%. A l'opposé, les partisans socialistes n'ont été que 9% à glisser un oui dans l'urne.

Sans y atteindre la majorité, l'initiative No Billag a toutefois fait un peu mieux que la moyenne (28,4%) parmi les votants âgés entre 35 et 49 ans, ainsi qu'auprès de ceux qui font généralement peu confiance au Conseil fédéral ou qui se positionnent très à droite. Elle a recueilli auprès d'eux 34% de oui.

Dans les campagnes, ils étaient encore 31% à voter oui. Dans les villes et les agglomérations, le taux d'acceptation a passé sous la barre, à 27% respectivement 25%.

Quelque 16'868 Suisses ont particié au sondage les 2 et 3 mars, via internet. Leurs réponses ont été pondérées sur la base de variables politiques, démographiques et géographiques. La marge d'erreur est de plus ou moins 1,9 point de pourcent.

ATS