Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 25 mai 2018

ANTISPÉCISTES : faux militants & vraies racailles !


Les « racailles », dans l’inconscient collectif, sont des « jeunes », souvent issus des « quartiers », habillés en jogging et en survêtement. La médiatisation de cette image d’Épinal fait que toute incivilité, tout vandalisme propulse ces derniers au rang de premiers suspects. Le lien entre délinquance des quartiers et terrorisme n’a fait que renforcer ce nouveau maccarthysme.

Lorsque dans la nuit, une boucherie-charcuterie a été vandalisée (façade dégradée, vitres cassées, liquide rouge répandu sur les murs et le trottoir), nombreux sont ceux, sur les réseaux sociaux, qui ont pensé à ces « racailles », croyant à une agression civilisationnelle contre les « mangeurs de porc ». De fait, ce vandalisme était bien l’œuvre de racailles, mais des racailles d’un tout autre genre. Les autorités ont coupé court à toutes les rumeurs en dévoilant les tags inscrits sur les murs de l’établissement par les malfaiteurs. On pouvait entre autres y lire : « Stop au spécisme ! ». L’enquête est toujours en cours pour identifier les auteurs de ce méfait.

Ces nouveaux voyous, adeptes de quinoa et de lait de soja, ne sont pas des racailles comme les autres. Ils sont pétris d’idéologie et même de foi. Tels les évangélisateurs des premiers siècles qui se pensaient missionnés de détruire les idoles des païens pour leur apporter la lumière, ces zélateurs de la « cause animale » rêvent de détruire cirques, zoos, boucheries, maroquineries et animaleries : autant de temples du spécisme – nouveau paganisme qu’ils sont chargés de vaincre. Et, bien que leur idéal soit un monde de paix et de tolérance, ils n’hésitent pas à user de violence pour y parvenir : à l’instar des fanatiques qui massacrèrent la philosophe Hypatie en 415. Les récents vandalismes en témoignent.

Car ce n’est pas la première fois que les antispécistes commettent des violences au nom de leur « cause ». On se souvient que lors des manifestations du 1er mai, un McDonalds avait été entièrement saccagé par des « militants » du Front de Libération des Animaux, un mouvement écoterroriste international. Enfin, quatre jours après le saccage de la boucherie, c’est une poissonnerie qui a été dévastée par une bande d’antispécistes qui ont tenu à signer leur délit avec des tags évocateurs.

Toute personne ayant tenté d’amorcer un débat avec des antispécistes aura l’honnêteté de reconnaître qu’il est aussi aisé de faire entendre raison à un islamiste qu’à ces sectateurs du fascisme vert qui, non contents de vouloir convertir les humains au véganisme, veulent aussi convertir leurs animaux de compagnie. Question : forcer son chat, au nom de l’antispécisme, à manger des galettes de riz, n’est-ce pas justement faire preuve de spécisme et imposer notre morale de bipède à ce pauvre matou que la nature a fait carnivore ?

Enfin, notons que dans les cercles antispécistes, la figure la plus admirée n’est ni Pythagore, ni Léonard de Vinci (tous deux végétariens et pacifiques) mais Ted Kaczynski (Unabomber), ce terroriste états-unien qui tua trois personnes et en blessa vingt-trois au nom de ses lubies écologistes. Dis-moi qui sont tes héros, je te dirai qui tu es. L’antispécisme n’est décidément pas un amour des animaux mais une haine des humains.

Egger Ph.