Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 9 mai 2018

Les offres d'emplois suisses écartent d'emblée les non-résidents




Un élu de France voisine se plaint de pratiques discriminatoires en Suisse. En effet, le maire de Saint-Julien-en-Genevois, une commune aux portes de Genève, a choisi la Journée de l'Europe, ce mercredi, pour dénoncer des dizaines d'offres d'emplois suisses qui écartent d'emblée dans leur annonce tous les candidats qui n'habitent pas en Suisse.

Préférence indigène

Selon lui, le phénomène est parti de Genève mais gagne les autres cantons. «On voit que la Suisse s'y met avec la préférence indigène qui va entrer en vigueur au 1er juillet, mais avant même cette entrée en vigueur, contraire au traité avec l'UE, on s'aperçoit que ces offres d'emplois se multiplient», dénonce-t-il.

La RTS explique que l'objectif du maire de St-Julien est que les instances européennes se saisissent du sujet en allant, cas échéant, actionner la clause guillotine qui entraînerait l'annulation des accords bilatéraux.

Pour la Fédération des entreprises romandes (FER), la démarche est disproportionnée. Selon son directeur Blaise Matthey, le maire «sait très bien qu'il existe des mécanismes pour traiter les différends s'il y en a, et en l'occurrence c'est loin d'être établi». Mais il reconnaît que des questions ont été posées à ce sujet au Conseil de surveillance du marché de l'emploi à Genève. «Mais on a vu que ce n'était pas possible d'opérer par un mécanisme de sanctions. Il n'y a pas de base légale», souligne-t-il.

Le directeur n'encourage pas ce genre d'annonces. Qui rappelle la position de la FER en la matière: un employeur peut engager des deux côtés de la frontière, mais il est préférable de regarder d'abord s'il peut trouver les compétences dont il a besoin sur le marché local.