Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 19 juillet 2018

Quand Jupiter rencontre le Sphynx de Fribourg...


Après le défilé du 14 juillet, le courant est passé entre Emmanuel Macron et Dominique de Buman



Le président du Conseil national helvétique, Dominique de Buman (PDC/FR), se souviendra longtemps du 14 juillet 2018, et de sa rencontre avec le président de la République française. Alors qu’il effectuait une visite de plusieurs jours en France, dans le cadre des relations interparlementaires, il a été invité par l’Élysée à la tribune officielle pour le défilé de la fête nationale, sur les Champs-Elysées.

«J’avais reçu un carton d’invitation signé par le président lui-même», relève-t-il. Sa présence aurait pu rester discrète dans les rangs des spectateurs privilégiés, mais il a réussi à obtenir une courte entrevue avec l’homme le plus courtisé de France. «À l’issue du défilé, explique-t-il, le président visite traditionnellement les familles des victimes de guerre ou des blessés par les attentats».

Main franche et regard clair

Ensuite, grâce à l’entregent de l’ambassadeur de Suisse en France, Bernardino Regazzoni, et ses contacts avec le secrétaire de l’Élysée, Alexis Kohler, le président s’est arrêté pour échanger quelques mots avec Dominique de Buman.

«Je ne sais pas s’il me connaît… Quelqu’un lui aura sans doute soufflé mon nom et mon titre…» Ce qu’ils se sont dit restera couvert par le secret présidentiel…

Mais le Fribourgeois a surtout été marqué par l’aura jupitérienne de son hôte: «Ce fut une poignée de main franche et un échange de regard clair. J’en garderai le souvenir d’un moment intense, comme on n’en a que quelques-uns dans une vie de parlementaire».

Bien entendu, Dominique de Buman n’a pas embarqué le lendemain dans l’avion d’Emmanuel Macron, en partance pour Moscou afin de suivre le match France-Croatie dans la tribune officielle.

Il a regardé la partie à Paris, dans la liesse générale. Pour celui qui n’est pas un grand partisan des mouvements de foule, la victoire des Bleus s’est révélée plaisante: «Ce qui m’a frappé, c’est de voir dans la rue une véritable communion entre les diverses populations françaises que représente l’équipe de France. Cette victoire est importante pour l’intégration. Elle renforce le lien social.»

Et certainement qu’elle renforce aussi la position du chef de l’Élysée à la tête d’un pays qui vit sur un nuage pour un temps.