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mardi 7 août 2018

A Santorin, les ânes vivent un enfer à cause du surpoids des touristes




Chaque année, l’île de Santorin, petite île grecque de la mer Egée connue pour ses fêtes locales et ses falaises monumentales, accueille deux millions de touristes. Sur place, ces derniers sont invités à gravir les collines de l’île à dos d’âne. Or, plusieurs associations ont dénoncé les conditions de vie des ânes de Santorin, dont la santé est gravement endommagée, et ce, notamment en raison du surpoids des touristes qui les chevauchent.

Le groupe de protection des animaux The Donkey Sanctuary s’est insurgé contre les conditions de vie imposées à ces animaux, notamment à l’occasion d’un rapport d’observation : « nous avons été consternés par les conditions dont nous avons été témoins (…) La saison des fêtes bat son plein, les ânes et les mules épuisés passent de longues journées sous le soleil brûlant, transportant des touristes ou de lourdes charges dangereuses, sans eau, nourriture ou ombre ».

En effet, les ânes ne sont pas censés pouvoir supporter des charges supérieures à 20 % de leur poids. Pire encore, les ânes ne supportent pas seulement le surpoids des touristes russes, américains ou britanniques : selon Evening Standards, les travailleurs imposent aux bêtes des poids encore plus conséquents, comme des blocs de ciment ou encore une machine à laver.

Blessures à la colonne vertébrale, stress, plaies : une fois de plus, la souffrance animale est passée sous silence au profit des retombées économiques tirées du plaisir humain. Un véritable spectacle de cruauté que ces associations se sont logiquement empressées de dénoncer.

La fréquentation touristique de l’île a augmenté de 138% depuis 2013, et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Les touristes préfèrent toujours la randonnée à dos d’âne, ce qui leur donne l’impression de réaliser une expérience « typique », alors que le haut de l’île peut être atteint beaucoup plus facilement en téléphérique, voire à pied en une trentaine de minutes. Tant que des mesures ne seront pas prises, les ânes et les mules de l’île continueront d’être exploitées dans des conditions inacceptables.

Une pétition intitulée Stop Animal Abuse of Donks and Horses in Santorini, publiée sur le site change.org l’été dernier, compte pour le moment plus de 80 000 signatures. Cela ne coûte rien et participera certainement à faire remonter le problème jusqu’au maire de l’île, qui n’a pas encore répondu au problème de la maltraitance des ânes et des mules de Santorin.


Signez la pétition pour secourir les ânes de Santorin :

Egger Ph.