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mercredi 10 octobre 2018

Fribourg dit non à l'huile de palme




Le canton de Fribourg demande aux autorités fédérales d’exclure l’huile de palme des discussions de libre-échange entre la Suisse et la Malaisie. Décision prise mardi après-midi par le Grand Conseil, à l’unanimité moins cinq abstentions.

C’est peu dire que les palmiers n’ont pas la cote sur les bords de la Sarine. «Leur culture génère souvent une déforestation massive de la forêt humide. De plus, l’import d’huile de palme concurrence la production indigène d’huile de colza ou de tournesol», déplore Paola Ghielmini Krayenbühl (v, Corpataux). «Et l’huile de palme contient 50% d’acides gras saturés qui favorisent les maladies cardiovasculaires», renchérit Fritz Glauser (plr, Châtonnaye).

Ce dernier, par ailleurs président de l’Union des paysans fribourgeois, est à l’origine de la motion demandant au Conseil d’Etat d’user de son droit d’initiative cantonale à Berne. «Mais ces initiatives cantonales sont souvent des coups d’épée dans l’eau», estime Sylvie Bonvin-Sansonnens (v, Rueyres-les-Prés). Il y a deux semaines, le Conseil des Etats a d’ailleurs balayé deux propositions similaires faites par les cantons de Genève et de Thurgovie.

Fribourg demande de ne bannir que l’huile de palme produite de manière non durable. «Car renoncer totalement à l’huile de palme pourrait avoir un effet pervers, laissant la place à d’autres cultures encore plus problématiques», prévient Didier Castella, ministre de l’Agriculture. Chaque année, la Suisse importe environ 30’000 tonnes d’huile de palme non transformée. Près de la moitié provient de Malaisie, deuxième producteur mondial derrière l’Indonésie.