Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 8 novembre 2018

Mettre ses déchets par terre pourra coûter jusqu'à 300.- d’amende à Fribourg




Environ 30% des détritus produits dans l’espace public ne finissent pas au fond d’une poubelle. Alors le Parlement fribourgeois sévit: jeudi matin, il a adopté une loi contre les déchets sauvages permettant des amendes jusqu’à 300 francs.

En Suisse, les frais de nettoyage générés par le littering s'élèvent chaque année à 200 millions de francs. «Le mythe d’une Suisse propre en ordre est en passe d’être écornée», déplore Antoinette Badoud (plr, Le Pâquier-Montbarry). «Les commerces et les industries pourraient aussi faire un réel effort pour diminuer la quantité d’emballages produits», ajoute le socialiste bullois Nicolas Repond.

Au moment du vote, la nouvelle loi a été validée par 90 voix contre 1 (6 abstentions). La voix discordante, c’est celle de Laurent Dietrich (Fribourg). «Cette loi ne sera pas applicable car la police cantonale a autre chose à faire que surveiller des gens qui jettent des bouteilles en plastique par terre», estime-t-il. Le démocrate-chrétien préfère miser sur la prévention. «Cette loi comprend également un volet de prévention. Le but n’est pas de mettre un policier derrière chaque individu», répond Hubert Dafflon (pdc, Grolley).

Concrètement, les contrôles seront avant tout confiés à la police cantonale. Certains employés du Service des forêts et de la faune – les gardes-faune, les surveillants des réserves naturelles – seront également habilités à infliger des amendes, avec néanmoins des pouvoirs limités, de même que les communes qui en feront la demande. A noter que celles-ci pourront à leur tour déléguer cette compétence à des tiers, par exemple à une entreprise de sécurité privée.