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mardi 25 décembre 2018

Les homards continueront d'être ébouillantés pendant les Fêtes


 Les crustacés en Suisse «doivent être étourdis au moment de leur mise à mort». 
Les seules méthodes acceptées seront les décharges électriques et 
la «destruction mécanique du cerveau».


Un appareil suisse, qui étourdit le crustacé, ne sera pas disponible avant fin février.

La nouvelle avait fait le tour du monde. Depuis le 1er mars dernier, le Conseil fédéral interdit de plonger les homards vivants ou tout autre décapode marcheur dans l'eau bouillante ou de les transporter sur de la glace ou dans de l'eau glacée.

Les législateurs helvétiques se sont appuyés sur des études, qui affirment que les crustacés ressentent la douleur. Donc avant de les mettre dans la casserole, il faudrait d'abord les étourdir, soit en les électrocutant, soit en détruisant mécaniquement leur cerveau.

Si cette décision helvétique a fait le tour de la planète médiatique, entre humour et dérision, d'autres pays sont aussi sensibles à cette problématique. L'Angleterre a par exemple également inscrit ce point dans sa législation.

Un appareil suisse sera disponible fin février, a expliqué à Keystone-ATS Fabien Loup, de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Les vétérinaires suisses VetSuisse ont donné leur feu vert.

Même si l'engin ne fait que la moitié du travail. Il étourdit l'animal, mais il faudra encore le mettre à mort en l'ébouillantant dans les dix minutes qui suivent.

Les producteurs suisses du nouvel appareil, la maison Rund um Fisch à Altendorf (SZ), ont sauté dans la brèche en apprenant le changement de législation en Suisse. Ils produisaient jusqu'ici un engin pour tuer les poissons par électrocution.

Mais si celui-ci s'est révélé efficace sur ces animaux, il ne l'a pas été avec le homard, car "l'électricité circulait autour de la carapace de l'animal sans l'atteindre". L'entreprise helvétique a depuis amélioré son procédé de manière à satisfaire les vétérinaires et le législateur suisse.

le crustastun


Dans l'intervalle, les restaurateurs et les privés peuvent toujours se procurer en ligne le modèle anglais, le crustastun: il tue l'animal en trois secondes en envoyant une décharge de 110 volts. Reste que l'investissement n'est pas anodin, entre 2500 et 3200 £, selon les prix trouvés en ligne, c'est-à-dire entre 3100 et plus de 4000 francs, sans les frais de livraison.

Car l'intérêt pour cette bête à pinces reste important en Suisse. On en a importé 268'511 kilos l'an dernier pour une valeur de 7,5 millions de francs, en hausse de 20'000 kilos depuis 2013, selon des informations de l'administration des douanes. Mais celle-ci ne connaît pas la proportion de homards vivants ou morts.

En attendant que cet appareil suisse soit sur le marché et pour éviter de faire souffrir les homards, il est obligatoire d’étourdir l’animal avant de le plonger dans l’eau bouillante, rappelle Giovanni Peduto, vétérinaire cantonal vaudois. Les amateurs de crustacés pourront ainsi déguster en toute bonne conscience leur plat favori pendant les Fêtes.

ATS