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jeudi 11 avril 2019

La Norvège interdit l’élevage d’animaux pour leur fourrure


© Flickr / Dzvinieku briviba


Le gouvernement norvégien vient d’annoncer, au nom du bien-être animal, que l’élevage des animaux à fourrure va ralentir, jusqu’à être totalement stoppé en 2025. Un projet de loi attendu, mais décevant pour les éleveurs qui y voient une “trahison historique”.

À partir de février 2025, il sera interdit en Norvège de posséder des bêtes destinées à mourir “en vue d’une vente ou de quelconque utilisation de leur fourrure”. C’est ce qu’a déclaré le gouvernement, le mercredi 10 avril, dans un projet de loi qui vient d’être envoyé au Parlement.

L’annonce était attendue. En effet, en janvier 2018, le gouvernement de droite s’était allié avec le petit Parti libéral, qui n’avait qu’une seule condition : que l’élevage des animaux spécifiquement pour leur fourrure soit arrêté. Il faut maintenant que le Parlement valide le projet, et ce sera chose faite.

En voulant stopper cet élevage, la Norvège fait un pas historique. Elle suit ainsi l’exemple d’autres pays européens (Royaume-Uni, Autriche, Pays-Bas, Allemagne, République-Tchèque) qui, au nom du bien-être animal, ont démantelé les fermes spécialisées.

Ce business rassemble 500 professionnels qui rapportent 300 millions de couronnes (environ 30 millions d’euros) chaque année à la Norvège. Le pays était autrefois, dans les années 1940, premier producteur de fourrure au monde. Il produit aujourd’hui 1 % des peaux de vison, et 2 à 3 % des peaux de renards qui sont principalement exportées en Chine et en Russie.

Le gouvernement compte donc bien indemniser tous ces professionnels pour leur permettre de se reconvertir dans d’autres activités. Le budget est à hauteur de 52 millions d’euros, un investissement remarquable, mais qui est loin de ravir les éleveurs. “On nous propose quelques couronnes qui sont loin de réparer le démantèlement programmé des élevages”, a notamment déclaré à l’AFP Guri Wormdahl. La porte-parole de l’organisation Norges Pelsdyralslag représentant les professionnels a ensuite conclu : “Tel que cela a été ficelé, cela va mener des éleveurs tout droit à la faillite”.

 Aménis Khaldi