Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 20 juin 2019

Le Mozambique est un exemple à suivre en matière de protection des éléphants




C'est une éclatante victoire pour les éléphants et leurs défenseurs. Après avoir perdu plus de la moitié de ses pachydermes en dix ans, le parc Niassa a enfin trouvé une solution contre le braconnage: depuis un an, aucun éléphant n'a été tué dans cette réserve naturelle, l'une des plus grandes du Mozambique, rapporte CNN. La dernière fois que la mort d'un pachyderme a été enregistrée dans ce sanctuaire remonte au 17 mai 2018.

Jusqu'à l'année dernière, ce site grand comme la Suisse (40'000 km2) était surveillé par des rangers sous-équipés, qui avaient bien du mal à se faire respecter des chasseurs d'ivoire. Il fallait donc changer de stratégie. La Wildlife Conservation Society (WCS), qui gère le parc, s'est alors alliée avec le gouvernement mozambicain. Elle a pu déployer sur place des policiers mieux préparés à affronter les braconniers.



Pas un délit avant 2014

Cette force d'intervention d'élite, qui travaille avec un avion et un hélicoptère, a le droit d'arrêter les chasseurs et de transmettre leur dossier au procureur dans un délai de 72 heures. Pour éviter tout risque de corruption, les policiers détachés sur place ne restent que 45 jours avant d'être remplacés. Les chasseurs risquent jusqu'à 16 ans de prison ferme, alors que la peine encourue jusqu'ici était de 2 ans maximum. À noter qu'avant 2014, le braconnage n'était pas considéré comme un délit au Mozambique. C'est dire l'avancée réalisée dans ce pays.



Près de 5000 éléphants ont été abattus sur une période de dix ans. Grâce à cette nouvelle gestion, les 4000 individus restants ont pu survivre au braconnage. La Wildlife Conservation Society pense que le parc Niassa pourrait accueillir 20'000 pachydermes. «Les éléphants maintiennent vraiment tout le système. Ce sont de tels gardiens de l'écologie que toute la santé de Niassa va maintenant être assurée en gardant ces éléphants en vie et en se rétablissant», se réjouit Joe Walston, vice-président des programmes de conservation chez WCS.