jeudi 8 septembre 2011

La Suisse demeure la championne du monde de la compétitivité en 2011

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La Suisse conserve pour la troisième année consécutive sa position de leader, profitant de ses «performances globalement solides», selon le classement établi par le WEF auprès de 14.000 chefs d'entreprises de 142 pays.

La Confédération, qui s'est relativement rapidement rétablie de la crise financière et ne se retrouve pas directement impliquée dans la crise de la dette qui secoue actuellement la zone euro, profite de sa capacité d'innovation, de l'efficacité de son marché du travail et de la solide coopération entre le secteur universitaire et professionnel.

Le petit pays alpin de près de 8 millions d'habitants bénéficie par ailleurs d'excellentes infrastructures et d'un marché financier hautement développé, selon le rapport.

Singapour deuxième, les Etats-Unis reculent

Singapour a pour sa part gravi la deuxième marche du classement, après avoir été noté troisième en 2010, les institutions de ce petit pays d'Asie étant «les meilleures du monde» en raison de l'absence de corruption et de l'efficience du gouvernement, selon la classement établi chaque année depuis 2004.

Les Etats-Unis, qui souffrent d'incertitudes économiques et d'indicateurs macro-économiques faibles, continuent de reculer dans le tableau. La première puissance économique mondiale a perdu du terrain pour la troisième année consécutive, passant de la quatrième à la cinquième place.

«Alors que de nombreux éléments structurels continuent de rendre son économie extrêmement productive, un nombre croissant de faiblesses a fait reculer le classement des Etats-Unis ces dernières années», ont précisé les économistes du WEF.

Le manque de stabilité plombe le résultat américain

Parmi les principaux points cités, figurent notamment le manque de confiance des entrepreneurs dans la classe politique. Les patrons estiment par ailleurs que le gouvernement gaspille ses ressources, d'après l'étude.

«Le manque de stabilité macro-économique continue d'être la plus grande faiblesse des Etats-Unis», notamment l'aggravation du déficit public et de la dette qui pèsent sur la croissance future.

Dans le classement 2011, l'Allemagne se retrouve rétrogradée d'une place à la 6e position, le Japon recule de trois places à la 9e position, le Royaume-Uni gagne deux places (10e) et la France perd trois places pour arriver 18e.

AFP