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lundi 8 juillet 2013

Faciliter les paiements en ligne grâce à une appli fribourgeoise

Un Fribourgeois a développé une application pour scanner les bulletins de versement. De quoi gagner un peu de temps à chaque fin de mois… © Alain Wicht/La Liberté


Le Glânois Dominique Bongard a développé une application pour scanner les bulletins de versement. Plus besoin de copier à la main des numéros de référence à rallonge. Explications.

En quelques millénaires, l’humanité a échafaudé toute une gamme de corvées qui, même si elles ne font pas consommer la moindre calorie, finissent forcément par agacer: régler son réveille-matin, entrer le code PIN de son téléphone portable ou encore faire le plein de sa voiture. Faire ses paiements en ligne, et surtout recopier à la main les dizaines de chiffres qui ornent généralement un bulletin de versement, entre sans aucun doute dans la même catégorie.

D’où l’idée de Dominique Bongard, spécialiste en sécurité informatique établi à Billens, de créer une application pour smartphones, dénommée ibi-Scan, qui permet de scanner les bulletins de versement grâce à l’œil de sa petite caméra. «Pratiquement tous les types de bulletins», précise l’intéressé, qui s’est mis à son compte en créant l’entreprise Oxcite après avoir travaillé pendant huit ans pour le géant Kudelski.

Pour Android et iOS

Le principe: éviter aux gens de devoir recopier à la main les chiffres qui composent fastidieusement les numéros de compte, les numéros de référence de la facture ou encore le numéro IBAN (pour International Bank Account Number). Pour cela, il suffit de télécharger l’application sur son téléphone portable (elle existe pour les systèmes d’exploitation iOS et, depuis peu, Android) ainsi que de se procurer sur internet, à l’adresse www.ibiscan.ch, un logiciel à installer sur son ordinateur (version Mac ou Windows). «Ensuite, il faut ouvrir l’application et viser le bulletin de versement avec la petite caméra du téléphone», explique Dominique Bongard.

Grâce à un système de reconnaissance, l’application va identifier et copier les numéros importants. L’utilisateur a ensuite le choix, il peut soit les transférer par e-mail à l’adresse de son choix, soit laisser l’application transmettre automatiquement les données à la plate-forme d’e-banking employée par l’utilisateur, via le logiciel installé préalablement sur son ordinateur. «L’application fonctionne également avec des logiciels de paiement spécialisés comme MacPay ou WinBIZ par exemple», précise Dominique Bongard.

A noter que qu’ibiScan est téléchargeable gratuitement, mais qu’il faudra débourser cinq francs pour en activer les fonctions principales. L’application de Dominique Bongard figurait parmi les toutes premières lancées sur le marché en matière de lecture de bulletins de versement. Depuis lors, plusieurs grandes banques ont lancé leur propre application. Celle de Dominique Bongard présente néanmoins l’avantage de pouvoir être utilisée avec de nombreux systèmes d’e-banking différents. «Utile pour les gens qui ont plusieurs comptes», relève l’informaticien.

Un système peu intrusif

Aujourd’hui, ibiScan est téléchargée entre 200 et 500 fois par mois. Et elle a atteint la première place du classement établi par rapport au chiffre d’affaire sur l’App Store Suisse dans la catégorie «Finances». Un joli succès.

Une question demeure toutefois: quelles garanties aura l’utilisateur en matière de sécurité? Comment être sûr que les données recueillies par l’application ne seront pas utilisées à mauvais escient? «Comme toujours, il y a une part de confiance à avoir. Techniquement, je pourrais bien sûr modifier l’application afin que tous les paiements soient effectués sur mon propre compte et ensuite m’envoler vers les Bahamas», plaisante-t-il.

Le virus de la sécurité

Et d’ajouter: «Mais je serais vite démasqué… Et puis, l’application est la moins intrusive possible.» Car n’oublions pas que Dominique Bongard est un spécialiste en matière de sécurité informatique, surtout en ce qui concerne la téléphonie mobile. Il faut dire que la sécurité, c’est un virus – c’est le cas de le dire – qui l’a piqué il y a longtemps. «Gamin, j’étais fasciné par les virus informatiques. Je me demandais comment ils étaient faits. A l’époque, les pirates informatiques étaient des gens qui voulaient juste s’amuser un peu. Aujourd’hui, le piratage est une activité criminelle qui représente des milliards de francs», souligne le Glânois. I
Nicolas Maradan