Il n'y a pas de pénurie, jure le gouvernement français, mais le nombre de stations essence à vide ne cesse de grimper. Brice Hortefeux a activé ce lundi à 14h le centre interministériel de crise pour assurer « la pérennité du ravitaillement en carburant » dans le pays. Michel-Edouard Leclerc assure qu'il n'y aura plus d'essence dans les stations-service de son groupe de distribution d'ici la fin de la semaine, « sauf déblocage de la situation ».
Interrogé par BFM-Radio, le patron du groupe a précisé qu'il y avait de « moins en moins d'essence » dans ses stations-service, et « qu'au rythme des approvisionnements actuels, il n'y en aura plus d'ici la fin de la semaine, sauf si l'on trouve d'ici là une issue à ce conflit ».
L'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP) annonce de son coté un millier de stations de la grande distribution en rupture totale ou partielle de carburant. « De 20 à 25% des 60% (des stations) que représente la grande distribution sont touchées », précise son délégué général.
La situation est variable selon les régions, l'Ile-de-France, le Nord, le Grand-Ouest seraient plus affectées. Mais il devient difficile de suivre.
« La France compte 13 200 stations-service. 519 stations sont vides depuis vendredi.
Fillon : « Pas de pénurie »
La pénurie sera-t-elle exagérée ou minimisée par la guerre des com ? Elle dépendra surtout du blocage en amont des dépôts de carburant.
François Fillon l'a pourtant promis sur TF1 dimanche soir :
« Il n'y aura pas de pénurie. Je ne laisserai pas bloquer notre pays. »
Et vous, que constatez-vous sur le terrain : est-ce que les automobilistes sont en train de céder à la panique ou est-ce que la situation est en train de se normaliser ?
Pour mes amis français :
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(Patience pour accéder au site, il y a du monde!)
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Bon courage et tenez bon, votre cause est juste !
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Egger Ph.