Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 5 juin 2009

Émile Egger

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Émile Auguste Egger né le 18 juillet 1813 et décédé le 30 octobre 1885 à Royat dans le Puy-de-Dôme, était un helléniste.
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Emile Egger est docteur ès lettres à vingt ans et enseigne d'abord dans plusieurs lycées parisiens, puis à l'École normale supérieure en tant que maître de conférences de grammaire. Il est admis à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1854, et devient titulaire de la chaire de littérature grecque de la faculté des lettres de Paris, fonction qu'il exerce de 1855 à 1884.

Agrégé des Lettres (1834). Docteur ès-Lettres (1833). Répétiteur à Paris (1831-36). Agrégé suppléant au Lycée Saint-Louis (1834). Chargé de Rhétorique au Lycée Henri IV, puis de la seconde au Lycée Charlemagne (1838). Chargé de conférence à l'ÉNS (1839). Suppléant de Littérature grecque à la Faculté des Lettres de Paris (1840-55) et maître de conférences de grammaire à l'École Normale Supérieure (1843-62). Professeur de Littérature grecque (1855-74) puis d'éloquence grecque (1874-85).



Son tombeau à Paris
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Sans énumérer son œuvre abondante, on peut citer des éditions d'auteurs latins, un Examen critique des historiens anciens de la vie et du règne d'Auguste, un Essai sur l'histoire de la critique chez les Grecs, des Mémoires de littérature ancienne, une Histoire du livre des origines jusqu'à nos jours,

La Tradition et les Réformes dans l'enseignement universitaire, et un recueil posthume sur La littérature grecque (1890).
Essai sur l'histoire de la critique chez les Grecs (1849).
Notions élémentaires de grammaire comparée (1852).
Apollonius Dyscole, essai sur l'histoire des théories grammaticales dans l'Antiquité (1854).
Mémoires de Littérature ancienne (1862).
Mémoires d'histoire ancienne et philologie (1863).
Les Papyrus grecs du Musée du Louvre et de la Bibliothèque Impériale (1865).
Études sur les traits publics chez les Grecs et les Romains (1866).
L'hellénisme en France (1869).
Les substantifs verbaux formés par apocope de l'infinitif (1875).
Observations et réflexions sur le développement de l'intelligence et du langage chez les enfants (1879).
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Egger Ph.