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mardi 10 novembre 2015

Réchauffement climatique : les villes bientôt sous l'eau ?




A la veille de la COP21 qui se tiendra à Paris en fin novembre, n’importe quel rapport annonçant des effets catastrophiques dus au réchauffement climatique fait la manchette des journaux. En particulier, un récent rapport prédisant que Miami et La Nouvelle-Orléans seront irrémédiablement sous eau avant la fin de ce siècle fait le bonheur des médias[1].

Peut-on se fier à ce rapport ? A ce stade, sûrement pas. Il ne s’agit jusqu’ici que d’une étude isolée. Et ses auteurs ne sont pas au-dessus de tout soupçon : son auteur principal, Benjamin H. Strauss, est un biologiste au passé d’écologiste militant, qui travaille actuellement pour « Climate Central », une ONG scientifique et de communication promouvant les thèses « réchauffistes »[2]. De plus, le rapport est rédigé avec James Hansen, ancien climatologue à la NASA et fervent activiste du réchauffement climatique.

Ce rapport est d’autant moins crédible qu’il prédit pour 2100 une élévation du niveau des mers de 4m30 à 9m90 [3], soit dix fois plus que le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) dans son dernier rapport[4]. Et pourtant, on ne peut surement pas qualifier le GIEC de climato-sceptique, comme l’ont révélé les divers scandales qui l’ont sali, parmi lesquels le Climategate[5] et le « graphique en crosse de hockey »[6].



On remarque d’ailleurs que la courbe du GIEC (ci-contre) ne montre, depuis plus de 100 ans, qu’une évolution linéaire de l’élévation du niveau des mers, inférieure à 20 cm par siècle. Ce qui a amené d’autres scientifiques, comme Vincent Courtillot, à estimer que le niveau des mers ne s’élèverait tout au plus que de 30 cm au 21ème siècle. Quoiqu’il en soit, aussi bien une hausse 30 cm que d’1 m (le maximum du GIEC) sont parfaitement gérables, quand on pense aux milliers de km² de polders en Belgique et aux Pays Bas qui sont à plusieurs mètres sous le niveau de la mer !

Nos médias devraient pourtant savoir que la science avance à tâtons et que toute étude scientifique n’acquiert de crédibilité qu’après avoir été confirmée par d’autres études indépendantes.

Cependant, la COP21 crée des obligations : avant cette grand-messe des réchauffistes sur laquelle François Hollande compte si fort pour relever sa cote de popularité défaillante auprès de son électorat gauche-écolo, toute suspicion de climato-scepticisme est proscrite. Pire, oser ne pas souscrire aux dogmes des réchauffistes est un crime qui peut vous coûter cher : le météorologiste Philippe Verdier l’a hélas appris à ses depends…


[1] Par exemple, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/12/97001-20151012FILWWW00357-miami-et-la-nouvelle-orleans-bientot-sous-l-eau.php

[2] On appelle « réchauffistes » ceux qui prêchent que le réchauffement climatique est entièrement causé par l’homme et que ses conséquences seront catastrophiques.

[3] Ce rapport (en anglais) figure en http://www.pnas.org/content/112/44/13508.full.pdf.

[4] Dans son dernier rapport de 2013, le GIEC ne prévoit pour le 21ème siècle qu’une élévation du niveau des mers de 30 cm à 1 m. Lire à ce propos le résumé de ce rapport en http://www.greenfacts.org/fr/changement-climatique-re5-bases-scientifiques/l-2/2-changements-observes.htm#5

[5] Le Climategate est un scandale résultant de la divulgation en 2009 d’un ensemble de courriels que s’échangeaient quelques éminents scientifiques « réchauffistes » du GIEC, parmi lesquels Michael Mann, auteur du très controversé « graphique en crosse de hockey » (voir ci-dessous). Ces courriels ont révélé des pratiques incompatibles avec l’éthique scientifique.

[6] Le « graphique en crosse de hockey » est une courbe hybride produite artificiellement par le climatologue Michael Mann en mélangeant les températures qu’il avait inférées à partir des cernes d’arbres avec les mesures thermométriques récentes (2ème courbe en http://www.grida.no/publications/other/ipcc_tar/?src=/climate/ipcc_tar/wg1/005.htm).

Ce graphique masque entièrement le réchauffement du moyen-âge, où le Groenland était cultivé par les vikings (alors que le froid l’interdirait aujourd’hui) et où, selon d’autres climatologues, les températures étaient bien plus élevées qu’aujourd’hui ; ainsi il ne montre un accroissement des températures que depuis 1900. Or ce graphique pour le moins suspect a été abondamment utilisé par le GIEC dans son rapport 2001 et dans sa communication, ainsi que par Al Gore dans son film « une vérité qui dérange ».