Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 27 mars 2016

Personne remarquable : Madame Zineb El Rhazoui


La femme la plus protégée de France : Zineb El Rhazoui


"L'Islam ne s’est pas véritablement réformé depuis le Moyen Âge"

Cette journaliste franco-marocaine ose proclamer qu’il « faudrait arrêter d’accepter que ces pleurnichards de la stigmatisation nous imposent leur standard », faisant allusion à tous ceux qui, derrière leurs burqas ou leurs barbes, nous imposent leur standard radicalisé comme étant le standard de toute une identité dans ce pays.

Pour elle, il est temps de se poser les questions du « pourquoi l’islam sécrète cet islamo-fascisme ? »

La réalité est que la France est prise en otage et qu’elle « n’a pas de leçon à recevoir de ces assassins dont la plupart sont alignés avec des pays qui sont bien plus racistes qu’elle-même ». Il faut cesser de taxer de racisme tous ceux qui s’en prennent à l’islam radical ; d’ailleurs, l’islam tout court, quand il sort de la sphère privée, pour prétendre régenter la société (et particulièrement « notre » société), contient en lui-même des menaces pour la démocratie. Ne dit-elle pas clairement : « Nous devons comprendre qu’il est temps d’arrêter de transiger sur les violations faites à la démocratie, à l’égalité hommes-femmes au nom du différentialisme culturel » ?

Le mal serait donc d’abord chez nous, avec cette jeunesse qui cède aussi facilement à cette idéologie de mort.

Et quand on pousse cette journaliste dans ses derniers retranchements en lui opposant les cas de la Turquie et de la Tunisie (considérées comme des exemples de modernité), elle n’hésite pas à dire que nous nous faisons des illusions quand nous considérons que l’islam est compatible avec les formes modernes de la démocratie, étant donné qu’il ne s’est pas véritablement réformé depuis le Moyen Âge : la laïcité de l’État turc a été abandonnée depuis belle lurette (l’État y contrôle la religion dominante à savoir le sunnisme en la favorisant et le port du voile y est désormais autorisé partout) ; quant à la Tunisie, celle-ci continue à considérer que la femme doit recevoir deux fois moins que l’homme lors d’un héritage car la Constitution de ce pays déclare toujours que l’islam est la religion officielle de l’État…

J’attribuerais bien plus volontiers la Légion d’honneur à madame Zineb El Rhazoui qu’au prince saoudien, qui se l’est vu octroyer par une extrême complaisance mercantile…

À ceux qui contesteraient, bien tranquillement assis devant leur écran, mes prises de position, je leur rétorquerais volontiers qu’avec de telles réactions, à l’époque, ils auraient certainement fait partie de ceux qui ont lâchement abandonné les harkis à leur triste sort…

Zineb El Rhazoui vient de sortir un livre, aux Éditions Ring, où elle donne la parole aux témoins du 13 novembre, et dont je vous conseille particulièrement la préface.

Patrick Verro