Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 22 avril 2017

«Que mange la Suisse ?»



Dans sa nouvelle exposition, le Forum d'histoire suisse de Schwyz explore les traditions, la culture, l'histoire mais aussi l'avenir culinaire helvétique. A voir à partir de samedi jusqu'au 1er octobre.

Il n'y a pas de cuisine nationale helvétique, postule l'exposition. Il se trouve certes de nombreux classiques récurrents dans tout le pays, comme le fromage, le bircher ou le maggi. Mais la cuisine suisse est principalement un assortiment de spécialités régionales.

Le visiteur découvre ainsi le Bloderkäse du Toggenburg, le gratin de cardons de Genève ou encore les raviöö de carnevaa du Tessin. La partie historique présente des mets typiques allant du 15e siècle au 21e siècle.

Insectes et viande de laboratoire

L'exposition jette aussi un coup d'oeil vers l'avenir de nos assiettes. A partir du 1er mai, la loi sur les denrées alimentaires autorise les insectes comme aliments.

Et des chercheurs sont capables de fabriquer de la viande en laboratoire. Il s'agit de trouver des protéines pour remplacer la viande, dont la production rejette d'importantes quantités de gaz à effet de serre.

Outre des films et des photos, l'exposition rassemble des objets culinaires, comme la râpe à bircher ou le service d'Einsiedeln, qui est le seul service de table d'Etat. Le gouvernement zurichois l'avait offert à l'abbaye en 1776 pour la remercier de sa médiation dans un conflit de droit de navigation sur le lac de Zurich.

Saucisses tricotées

Dans le registre artistique, on trouve dans l'exposition une installation de boucherie de Madame Tricot, dans laquelle saucisses et autres morceaux de viande sont en laine. L'artiste suisse Daniel Spoerri et ses tables figées après le repas est également représenté.

Le sujet ne serait pas complet si les papilles du public n'étaient pas mises à contribution. Au menu de plusieurs dimanches, des producteurs viendront présenter des produits régionaux et des chefs dévoiler certains de leurs secrets.

ATS