Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 8 juin 2017

DiCaprio au chevet du marsouin du Pacifique


Il ne reste plus qu'une trentaine de marsouins du Pacifique. (Photo: DR/Twitter)


En mai, Leonardo DiCaprio avait demandé à ses millions d'abonnés sur Twitter et Instagram de signer une pétition pour demander au président mexicain de faire davantage pour protéger le plus petit cétacé au monde, dont il ne reste plus que trente spécimens.

Enrique Pena Nieto avait répondu par une série de sept messages en anglais sur Twitter rappelant les efforts de son gouvernement pour sauver cette espèce endémique des eaux du golfe de Californie (nord-ouest).

Avec cet accord, le gouvernement mexicain s'engage à accentuer davantage ses efforts pour protéger l'écosystème marin du golfe de Californie, où vit la «vaquita». Le plan est soutenu par la fondation de DiCaprio et celle du magnat mexicain des télécommunications Carlos Slim.

Cette action vise à «assurer que le Golfe de Californie reste vibrant et productif, spécialement pour les espèces en danger de disparition comme la vaquita », a déclaré l'acteur lors de la signature de l'accord, selon un communiqué de la présidence mexicaine.

Pena Nieto s'est engagé à «accentuer les efforts pour combattre l'usage de filets illégaux et lutter davantage contre la pêche illégale», ajoute le texte.

«Le Mexique a conscience de sa responsabilité» et fera «un effort historique» pour protéger cette espèce en danger, indique le gouvernement mexicain.

Une vessie à 20'000 dollars

Le plus petit cétacé du monde, long seulement de 1,5 mètre, est décimé depuis plusieurs années par des filets dérivants utilisés par des contrebandiers pour pêcher une autre espèce, le totoaba - également en danger d'extinction - prisé pour sa vessie natatoire qui, une fois séchée, est vendue sur le marché noir en Chine.

Chaque vessie de totoaba se monnaie jusqu'à 20'000 dollars (17'770 euros) en Asie, selon les autorités américaines.

Le président mexicain a déployé la marine en 2015 afin de stopper cette pêche illégale. Il a également étendu la surface de la zone protégée et imposé une interdiction des filets dérivants sur 13'000 kilomètres carrés pendant deux ans.

Malgré ces mesures, la population de marsouins du Pacifique a continué de diminuer ces dernières années.

En mai, le WWF a prévenu qu'en l'absence d'actions urgentes l'espèce pourrait avoir disparu en 2018.

AFP