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dimanche 4 juin 2017

Le top 10 des fautes de français les plus courantes


On dit parfois que la langue française est compliquée. Entre règles plus ou moins absolues, nuances et exceptions, difficile en effet de s'y retrouver.

L'orthographe, mais également la grammaire, sont de réels critères de sélection pour une formation ou un emploi. Les statistiques et études menées à ce sujet sont d'ailleurs sans appel.

Ainsi, d'après une vaste enquête présentée il y a tout juste un an, une écriture mal maîtrisée est le signe pour les recruteurs d'un manque de politesse, de rigueur et de maturité, diminuant fortement les chances d'être rappelé.

En outre, pour deux CV avec la même expérience professionnelle, celui qui est rempli de fautes d'orthographe a trois fois plus de chances d'être rejeté que celui sans faute. De même qu'une petite annonce mal rédigée est deux fois moins efficace qu'une annonce à l'orthographe impeccable.

Les femmes et les séniors plus doués

Dans un autre registre, selon le dernier baromètre Voltaire, une étude basée sur les résultats de plus de 100.000 Français, les femmes et les plus âgés ont une meilleure orthographe et grammaire que leurs contemporains du sexe opposé.

Ainsi, 40 % des règles d'orthographe et de grammaire sont maîtrisées par les femmes, contre 34 % pour les hommes. De même que «27% des règles» sont connues «au collège», «30% au lycée et 45% à l'université», indique encore le baromètre. Mais découvrons, sans plus attendre, le classement des 10 fautes de français les plus courantes, lequel a été établi sur la base de différentes études en la matière.

1. S'avérer.

On ne dit pas que quelque chose «s'est avéré vrai». Il s'agit en effet ici d'un pléonasme, c'est-à-dire une association de deux mots ayant un sens similaire. On veillera ainsi à dire «cela s'est avéré» ou «cela s'est révélé vrai».

Toutes les explications dans cette vidéo :

 

2. Par contre.

Très répandue, cette locution n'est pas incorrecte mais elle est souvent mal employée.

Pour ne pas s'encombrer d'explications qui risqueraient d'embrouiller encore un peu plus votre esprit, la solution la plus simple est encore de dire «en revanche».

3. «À l'attention de» ou «À l'intention de» ?

Voici une faute, ou plutôt une confusion, également très courante.

Pour ne plus confondre les deux expressions, gardez à l'esprit que «à l'attention de» est surtout utilisée en tête d'une lettre pour en préciser le destinataire, alors que «à l'intention de», s'emploie lorsque l'on fait une démarche en l'honneur de quelqu'un.

Voyez plutôt la vidéo ci-dessous :



4. «Après que» ou «Avant que» ?

Il s'agit ici d'une faute très répandue.

Ainsi, contrairement à ce que l'on entend, les temps de l'indicatif (passé) doivent suivre ces expressions. On dira donc : «après qu'il a dîné», et non le temps du subjonctif, donc, en d'autres termes, dire : «après qu'il ait dîné» est incorrect.





5. «Convaincant» ou «convainquant» ?

Le Projet Voltaire nous rappelle qu'un participe présent voit souvent son orthographe modifiée quand il devient adjectif :

« -ant » devient « -ent » > « différant » devient « différent »

« -quant » devient « -cant » > « convainquant » devient « convaincant »

« -guant » devient « -gant » > « naviguant » devient « navigant »

La question est donc de savoir comment distinguer le participe présent de l’adjectif ? Le premier exprime une action passagère et qui progresse («en convainquant quelqu'un»), le deuxième indique un état, une qualité plus ou moins permanente («des arguments convaincants»).

Petite astuce : l’adjectif peut être mis au féminin, au contraire du participe, toujours invariable et souvent précédé de «en» :

Je ne trouve pas votre exposé convaincant. = Je ne trouve pas votre plaidoirie convaincante.

mais

Il a atteint son but en me convainquant de l’engager ? Il a atteint son but en me «convainquante» de l’engager.




6. Second ou deuxième ? 

Savez-vous pourquoi un cycliste ne terminera jamais second du Tour de France ? Car il y a toujours plus de deux coureurs engagés dans la compétition. C'est pour cela qu'on dit «deuxième».

Mais si un jour, la célèbre course est organisée avec seulement deux cyclistes, on pourra dire le premier et le second.

De même que l'on parle de Seconde Guerre mondiale car il n'y en a pas eu de troisième (et qu'on espère qu'il n'y en aura pas).

7. Cent et mille.

Mille est invariable, mais pas cent...



...On écrit donc «deux cents», mais il n'y aura pas de pluriel si c'est «deux cent cinquante».



8. «Ceci» ou «cela» ? «Voici» ou «Voilà» ?

- En désignant quelque-chose :

«Ceci» désigne la chose la plus proche, «cela» la plus lointaine.

- En parlant, lors d'une conversation, par exemple :

«Ceci» et «voici» annoncent ce qui va être dit.

«Cela» et «voilà» font référence à ce qui vient d'être dit.

On dira donc :

- Je vais te dire ceci : ...

- Voilà, en quelques mots, ce qu'il m'a dit.

9. «a» ou «à» ?

Il faut écrire «as» ou «a» lorsqu'il s'agit du verbe ou de l'auxiliaire «avoir», la phrase gardant alors un sens si le «as» est remplacé par «avais» (2ème personne du singulier), ou le «a» par «avait» (3ème personne du singulier).

Par exemple : il a mangé tout le pain -> a car c'est un auxiliaire -> il avait mangé tout le pain.

En revanche, il faut écrire «à» lorsqu'il s'agit d'une préposition, et la phrase n'aurait plus de sens  lorsque ce  «à» est remplacé par avait… Exemple : elle est arrivée à temps -> à car c'est une préposition -> elle est arrivée avait temps n'a aucun sens !

10. «é» ou «er» ?

Afin de savoir si le verbe doit être conjugué ou écrit à l'infinitif, il existe une méthode très simple et qui a déjà fait ses preuves, qui consiste le remplacer par un autre verbe, comme «faire» ou «vendre».

On écrira ainsi, par exemple, «j'ai jeté l'éponge», parce qu'on peut le remplacer par «J'ai vendu l'éponge» (et non pas «J'ai vendre l'éponge», donc c'est bien «é» qu'il faut écrire.