Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 1 août 2017

Testez vos connaissances sur le 1er août


La date du 1er août est déterminée par le pacte de 1291
qui renouvelle cette alliance chaque année, 
il est daté du début du mois d'août sans mentionner le jour exact, 
c'est pour cela que l'on fête le 1er août et non le 31 juillet 
(vous fêtez bien votre anniversaire le jour de votre naissance et non le jour d'avant ! 😉 )

Toutes les réponses sont sur ce site, si vous le suivez régulièrement, 
cela devrait être facile pour vous.



1. En quelle année la fête nationale a-t-elle été célébrée pour la première fois ?

A. En 1891, pour le 600e anniversaire du pacte de la Confédération.
B: En 1848, date de la Constitution fédérale rédigée suite à la guerre du Sonderbund.
C. En 1758, date de la redécouverte du pacte des cantons fondateurs de 1291, dans les archives du canton de Schwytz.

2. Quand le 1er août a-t-il été déclaré par la Confédération jour férié national ?

 A. 1891
 B. 1991
 C. 1994

3. Où aurait été signé le pacte fondateur de la Suisse le 1er août 1291 ?

 A. Sur la prairie du Dahu
 B. Sur la prairie de la Grotte
 C. Sur la prairie du Grütli

4. En quelle année a été composé l'hymne national suisse ?

A. 1841
B. 1912
C. 1961

5. Dans sa toute nouvelle version, par quelle strophe débutera l'hymne national suisse ?

A. Sur fond rouge la croix blanche, symbole de notre alliance, signe de paix et d’indépendance.
B. Sur nos lacs des gros bateaux, et sur les montagnes des marcheurs, symbole des activités multiples, qu'il y a à faire, en Suisse.
C. La montagne est tellement jolie, Quand on grandit auprès d'elle Heidi en a fait son amie, Mais loin d'elle, Elle s'ennuie.

6. La plaine du Grütli est rachetée par la Société suisse d’utilité publique (SSUP) en 1859. L'année suivante, elle le cède «aux autorités confédérales comme bien national inaliénable». La SSUP voulait ainsi préserver ce trésor du patrimoine national d'un projet. Lequel ?

A. L'organisation d'un festival
B. La construction d'un hôtel
C. Des fouilles archéologiques

7. Le 25 juillet 1940, en pleine Guerre mondiale, un discours faisant état de la situation en Suisse est prononcé sur la plaine du Grütli. Il est aujourd'hui connu sous le nom de «Rapport du Grütli». Par qui a-t-il été prononcé ?

A. Ulrich Wille
B. Guillaume-Henri Dufour
C. Henri Guisan

8. Comme le veut la tradition, le Palais fédéral ouvrira ses portes à l'occasion du 1er Août. Quelle est la particularité des vitraux qui décorent l'intérieur de la coupole ?

A. Ils ont tous été refaits lors de la dernière rénovation du palais, entre 2006 et 2008.
B. Ils ont été réalisés par 23 artistes différents.
C. L'écusson du canton du Jura, ajouté en 1978, est placé à l'extérieur du cercle.

9. Comme chaque année, nos sept conseillers fédéraux sont attendus à plusieurs endroits du pays pour des discours officiels, des marches ou des rencontres avec la population. Quels sont les deux sages qui prévoient cette année de faire escale dans le canton de Vaud ?

A. Doris Leuthard et Johann Schneider-Ammann
B. Alain Berset et Ueli Maurer.
C. Guy Parmelin et Didier Burkhalter

10. La Chäässuppä est un plat traditionnel de l'un des trois cantons fondateurs. Lequel ?

A. Schwytz
B. Uri
C. Nidwald

11. Selon une légende symbolisant l'esprit de neutralité helvétique, lors de la première guerre de Kappel, ayant opposé les cantons catholiques aux protestants, les soldats des deux camps auraient partagé sur la frontière qui les séparait...

A. une fondue de Kappel, faite de fromage et de pain.
B. une soupe de Kappel, faite de lait et de pain.
C. une coupe de Kappel, un breuvage préparé avec du lait et des oeufs.

12. Du sang bleu a aussi foulé la plaine du Grütli, dont deux reines. Il s'agit de:

 A. La reine Victoria et la reine Elisabeth II.
 B. La reine Sophie de Grèce et la reine Elisabeth II.
 C. La reine Victoria et Sissi l'Impératrice.

13. Que représentent les feux de joie allumés traditionnellement lors du 1er Août ?

A. Selon la tradition et la croyance populaires, le but est d'expulser les impuretés et d'éloigner les maléfices de nos contrées.
B. Ils symbolisent la résistance contre la tyrannie des Habsbourg.
C. Il s'agissait autrefois d'un moyen de communication entre les habitants des vallées.

14. Connaisez-vous les paroles de l'hymne national Suisse (Cantique Suisse) ?



Réponses 

1. A. La date de la création du pacte fondateur a été choisie par le Conseil fédéral comme fête nationale en 1889. A l'époque, le gouvernement visait, en organisant une grande fête nationale, à apaiser les tensions partisanes et religieuses de l'époque. Au départ, le succès a été en demi-teinte, les cantons n'arrivant pas à se mettre d'accord sur le lieu où devaient se dérouler les célébrations.

2. C. Les jours fériés ont toujours été du ressort des cantons. Jusqu'en 1994, il était considéré comme un trait de caractère suisse de travailler ce jour-là dans la majorité d'entre eux. C'est à l'issue d'une initiative populaire lancée en 1991 par les Démocrates suisses que le 1er août est devenu un jour férié officiel dans tout le pays.

3. C. C'est là que les premiers Confédérés ( Walter Fürst pour Uri, Werner Stauffacher pour Schwytz et Arnold de Melchtal pour Unterwald) se sont réunis lors de leur conjuration contre les baillis autrichiens pour y prêter le Serment du Grütli, le 1er août 1291.

4. A. L'hymne actuel a été composé en 1841, mais 140 ans se sont écoulés avant son adoption officielle. Le 1er janvier 2014, la Société suisse d'utilité publique (SSUP) a lancé un concours pour le remplacer. Si la mélodie reste la même, les nouvelles paroles seront chantées cette année lors du 1er Août. Toutefois, un changement officiel n'est pas pour demain.

5. A. A noter toutefois que ce changement n'est pas officiel. Pour un changement dans les règles, il faudrait que le peuple exprime son accord en votation populaire.

6. B. Avant 1860, le propriétaire de la prairie isolée avait pour ambition d'y construire un hôtel. Il n'accepta de céder son terrain que pour la somme, faramineuse à l'époque, de 55 000 francs.

7. C. En 1940, le chef de l'armée suisse, le général Guisan, réunit l'ensemble des commandants de ses troupes pour rappeler la volonté d'indépendance et de résistance du pays face aux menaces armées des troupes allemandes. S'il a beaucoup plu au peuple suisse, le discours fâche Berlin. Plus tard, le président de la Confédération Philipp Etter affirmera que les propos du chef de l'armée ont été mal interprétés.

8. C. Lorsque le canton du Jura entre dans la Confédération, les architectes de la coupole font face à un véritable casse-tête: impossible de trouver une place au nouveau blason sans briser la symétrie de l’ensemble. Ils choisiront de lui attribuer une place de choix, à l'extérieur certes mais au-dessus des statues des trois Confédérés.

9. C. Le 1er se partagera entre Wimmis dans le canton de Berne et Yvorne dans son canton natal. Et pour son dernier discours en tant que conseiller fédéral, le second se rendra à Aigle et aux Diablerets.

10. B. Il s'agit d'une soupe au fromage servie avec une compote de pruneaux ou des pommes de terre salées et de la salade.

11. B. Cette légende remonte à 1529, lorsque les catholiques des montagnes de Suisse centrale et les protestants zurichois se faisaient la guerre. Les soldats des deux camps auraient un jour partagé une soupe préparée avec du lait et du pain avant un affrontement. Cet épisode est connu sous le nom de « soupe au lait de Kappel », du nom du village aux abords duquel les deux troupes s'étaient établies. Les campements étaient si proches que les sentinelles pouvaient se parler et fraterniser. Le camp catholique disposait de lait en abondance, tandis que les troupes de Zwingli avaient trop de pain. L'histoire raconte que les deux parties ont décidé de préparer un repas en commun. Pain et lait ont ainsi été déposés dans un grand chaudron. Après un repas chaleureux, les deux camps auraient renoncé à se battre, le coeur n'y étant plus.

12. A. En 1868, la reine d'Angleterre Victoria tomba sous le charme de la plaine du Grütli. Elle y peignit une aquarelle et se fit même tirer le portrait avec le paysage en arrière-plan. La reine Elisabeth s'y rendit quant à elle en 1980, à l'occasion d'une visite protocolaire en Suisse.

13. C. Les feux étaient utilisés comme moyen de communication entre les vallées alpines, notamment pour donner l'alerte en cas d'attaques.

14. Les paroles et l'hymne national Suisse

Le seul, le vrai



« Un pour tous, tous pour un »
« Unus pro omnibus, omnes pro uno »





« Au nom du Seigneur, amen. C’est accomplir une action honorable et profitable au bien public que de confirmer, selon les formes consacrées, les mesures prises en vue de la sécurité et de la paix. — Que chacun sache donc que, considérant la malice des temps et pour être mieux à même de défendre et maintenir dans leur intégrité leurs vies et leurs biens, les gens de la vallée d’Uri, la Landsgemeinde de la vallée de Schwytz et celle des gens de la vallée inférieure d’Unterwald se sont engagés, sous serment pris en toute bonne foi, à se prêter les uns aux autres n’importe quels secours, appui et assistance, de tout leur pouvoir et de tous leurs efforts, sans ménager ni leurs vies ni leurs biens, dans leurs vallées et au dehors, contre celui et contre tous ceux qui, par n’importe quel acte hostile, attenteraient à leurs personnes ou à leurs biens (ou à un seul d’entre eux), les attaqueraient ou leur causeraient quelque dommage. Quoi qu’il arrive, chacune des communautés promet à l’autre d’accourir à son secours en cas de nécessité, à ses propres frais, et de l’aider autant qu’il le faudra pour résister à l’agression des méchants et imposer réparation du tort commis. — C’est ce que, par le geste consacré, ils ont juré d’observer en toute loyauté, renouvelant par le présent traité le texte de l’ancien pacte corroboré par un serment ; sous réserve que chacun, selon sa condition personnelle, reste soumis, comme il convient, à son seigneur et lui rende les prestations auxquelles il est tenu. — De même, après commune délibération et d’un accord unanime, nous avons juré, statué et décidé que nous n’accepterions et ne reconnaîtrions en aucun cas dans lesdites vallées un juge qui aurait payé sa charge de quelque manière, soit en argent soit à quelque autre prix, ou qui ne serait pas de chez nous et membre de nos communautés. Si d’autre part un conflit surgit entre quelques-uns, les plus sages des confédérés doivent intervenir en médiateurs pour apaiser le différend de la façon qui leur paraîtra efficace ; et les autres confédérés doivent se tourner contre la partie qui repousserait leur sentence. — Outre tout cela, ils ont établi un statut commun, stipulant que celui qui, criminellement et sans provocation, commettra un meurtre, sera, si on a pu se saisir de lui, puni de mort comme son crime infâme l’exige ; à moins qu’il ne puisse prouver qu’il est innocent ; et s’il réussit à s’échapper, il lui est à jamais interdit de revenir au pays. Ceux qui accorderaient abri ou protection audit malfaiteur doivent être expulsés des vallées, aussi longtemps qu’ils n’auront pas été expressément rappelés par les confédérés. — Si quelqu’un, de jour ou dans le silence de la nuit, met criminellement le feu aux biens d’un confédéré, on ne doit plus jamais le considérer comme membre d’une de nos communautés. Et celui qui, dans nos vallées, prendrait le parti du dit malfaiteur et le protégerait devra indemniser la victime. — De plus, si l’un des confédérés en dépouille un autre de ses biens ou lui cause n’importe quel autre dommage, les biens du coupable que l’on pourra saisir dans les vallées doivent être mis sous séquestre pour dédommager la victime conformément au droit. — En outre, nul n’a le droit de saisie envers un autre confédéré, à moins que celui-ci ne soit notoirement son débiteur ou ne se soit porté caution envers lui ; et il ne doit le faire qu’en vertu d’un prononcé spécial du juge. — Outre cela, chacun est tenu d’obéir à son juge et doit, s’il est besoin, indiquer de quel juge il relève dans la vallée. Et si quelqu’un refuse de se soumettre au jugement rendu, et que l’un des confédérés subisse quelque dommage du fait de son obstination, tous les confédérés sont tenus de contraindre à réparation le récalcitrant. — Et surgisse une querelle ou une discorde entre quelques confédérés, si l’une des parties se refuse à tout arrangement par voie judiciaire ou par accommodement, les confédérés sont tenus de prendre fait et cause pour l’autre partie. — Les décisions ci-dessus consignées, prises dans l’intérêt et au profit de tous, doivent, si Dieu y consent, durer à perpétuité ; en témoignage et confirmation de quoi le présent acte, dressé à la requête des prénommés, a été muni des sceaux des trois communautés et vallées susdites. »


Fait en l’an du Seigneur 1291 au début du mois d’août.



Egger Ph.