Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 21 septembre 2017

Champignons : comment trouver le bon coin ?


Ceux-ci par contre sont mortels


L'automne et les pluies revenus, après une période de chaleur exceptionnellement longue, il est temps de repartir à la chasse aux champignons. Certaines régions connaissent des poussées spectaculaires.

La cueillette des champignons est une excellente activité à pratiquer en famille et qui ravira à coup sûr les plus petits d’entre nous. Repérer le ou les bons coins dépend beaucoup du type de champignon recherché. Une bonne préparation est aussi nécessaire afin de ne pas rentrer bredouille.

Les meilleurs coins

Pour débusquer les champignons les plus prisés, il faut tout d’abord arpenter les forêts. D’une façon générale, si les pluies sont faibles, il vaut mieux privilégier les massifs humides. En revanche, en cas de fortes pluies – fréquentes en automne - les forêts dites « de sable » , très perméables, peuvent abriter quelques bonnes surprises.

Les amateurs de cèpes augmenteront leurs chances de découverte dans les zones ombragées, riches en mousse. Ils se trouvent fréquemment sous les pins, les chênes et les hêtres.

> Les forêts de feuillus abritent également des cèpes mais aussi des russules charbonnières et verdoyantes, des clitocybes géotrobe (communément appelés tête de moine), ou des "trompettes-des-morts".

> La coulemelle se développe dans les zones plus lumineuses, en lisière des bois, dans les herbes ou à proximité des arbustes.

> La girolle adore les résineux et les feuillus, souvent proches d'un point d'eau.

> Le bolet se dresse principalement sous les chênes, parfois sous les châtaigniers et les hêtres.

> Le rosé-des-prés se trouve le plus souvent dans des prairies ou des pâturages.

> Le coprin chevelu aime spécialement les pelouses et les clairières.

> Une forêt de pin et de sapin, et plus généralement de conifères abrite quant à elle souvent le lactaire délicieux et le tricholome terreux.

> Dans les forêts de bois mêlés (où se trouvent à la fois des feuillus et des conifères) il est possible de dénicher cèpes de bordeaux, pieds bleus, amanites des césars, girolles.

> Enfin, en soulevant simplement un tas de feuilles mortes, on peut parfois avoir de bonnes surprises.

Une bonne préparation préalable

Il est fortement déconseillé de partir à la chasse aux champignons sans s’être préalablement familiarisé avec les différentes familles de champignons pour ne pas commettre d’erreurs. Le plus simple est tout simplement de solliciter aide et conseils auprès de spécialistes.

Il existe en outre des dizaines d’associations et amicales de cueilleurs qui organisent des sorties champignons en petits groupes.

Des mycologues, c’est-à-dire des spécialistes des champignons, sont parfois à disposition pour identifier les récoltes et sont toujours prêts à donner des conseils.

Enfin il faut savoir qu’il ne faut jamais mélanger ensemble des champignons d’espèces différentes. Il faut les répartir, par espèces, dans des sacs en papier. Les sacs en plastique sont à proscrire car ils favorisent la fermentation des champignons.

Comment les cueillir ?

La règle la plus importante est de ne cueillir que les variétés que l’on peut identifier. Il ne faut prendre aucun risque.

Bien entendu, il convient de ne prélever que des champignons en bon état, fermes et si possible avant complète maturité, car pour la reproduction de l'espèce, il faut impérativement laisser en place les exemplaires vieillissants.

Il faut veiller à couper le champignon à la base avec un couteau et gratter les parties trop salies par la terre ce qui permet aussi d’éviter de les salir entre eux dans son panier ou sac en papier. Il existe dans le commerce des couteaux spéciaux dotés  d’un pinceau pour nettoyer sur place sa récolte.

Enfin, les vêtements nécessaires à la cueillette consistent principalement à choisir des modèles solides, résistants aux ronces ou aux branches et surtout chauds. Se munir d’une bonne paire de chaussures ou de bottes ne sera également pas superflu, en veillant bien à ce qu’elles soient imperméables.