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vendredi 22 septembre 2017

Petits florilèges du phare de la pensée islamique


1. Savoir comment battre sa femme peut être utile, selon le commissaire d’un salon du livre algérien

Le commissaire du Salon du livre en Algérie (Sila) à Alger, Hamidou Messaoudi a soulevé une polémique en évoquant l’utilité de la brochure «Comment battre sa femme».

Le commissaire du Salon du livre en Algérie (Sila), Hamidou Messaoudi, s’est laissé aller le 20 septembre 2017 à des confidences sur le plateau de l’émission matinale de la chaîne Ennahar Tv.

Il ne devait évoquer que la tenue du salon qui se déroulera du 26 octobre au 5 novembre à Alger mais en répondant à une question sur les livres controversés de l’an dernier, il n'a pas réussi à éviter un dérapage. Au sujet de la brochure de quelques pages intitulée Comment battre sa femme, il a rétorqué : «Entre nous, il aurait dû terminer le titre par "Comment battre un homme". Mais "Comment battre une femme", je vous jure que parfois ce livre est utile.»



Alors que l’animateur lui enjoignait de s'arrêter et de ne pas créer de polémique, Hamidou Messaoudi a basculé. Le commissaire s’est obstiné et a enchaîné les répliques de mauvais goût : «Parfois tu frappes ta femme et tu la regardes le lendemain, tu te dis qu’elle a été percutée par un camion ! Avec ce livre, au moins si on frappe, on le fait avec douceur.»

Depuis, la vidéo ricoche de réseaux sociaux en réseaux sociaux, elle est même éditée pour que les propos fâcheux puissent être plus accessibles. Les condamnations des internautes sont nombreuses.

2. Avoir des rapports avec sa conjointe défunte est-il hallal ? 

Dans une émission religieuse égyptienne, le docteur en théologie Sabri Abderraouf a déclaré qu’avoir une relation sexuelle avec sa femme décédée était autorisé par la charia, il a ainsi déclenché un tollé en Egypte.

Stupeur en Egypte au sujet d’une nouvelle fatwa, consultation juridique rendue par une autorité religieuse, au contenu pour le moins sordide. Au cours d’une émission religieuse de la chaine LTC TV, visible sur YouTube depuis le 15 septembre, le docteur en théologie Sabri Abderraouf, de la prestigieuse université cairote Al-Azhar, s’est vu soumettre plusieurs questions. Il lui a été notamment demandé s’il était possible d’avoir un rapport sexuel avec sa conjointe qui venait de rendre l’âme.

Selon le Huffpost Tunisie, tout en réprouvant cette pratique hors norme, le théologien a affirmé que le mari ne pouvait être blâmé pour adultère et que cet acte était bien halal, c’est-à-dire autorisé par la loi islamique.




Le ministre égyptien des Affaires religieuses, Mohamed Mokhtar Jomaa, a aussitôt dénoncé cette fatwa, rapporte le Huffpost Tunisie. «Quand une telle fatwa émane des porteurs d'une pensée intégriste c'est compréhensible, mais quand ça vient de personnes réputées pour leur savoir, c'est catastrophique», a-t-il déclaré.

Face au scandale qui agite les médias et la société égyptienne, Al-Azhar aurait ouvert une enquête au sujet des propos de Sabri Abderraouf, selon les médias locaux.

L'université millénaire d'Al-Azhar, vue comme un phare de la pensée islamique, rend régulièrement des avis jugés tolérants, comme celui qui porte sur la non-obligation du port du voile, par la voix d’un de ses éminents professeurs, le Cheikh Mustafa Mohamed Rached. Elle est néanmoins fréquemment accusée de ne pas lutter assez fermement contre l’idéologie djihadiste.

Régulièrement, des fatwas émises par des autorités religieuses dans le monde musulman enflamment les réseaux sociaux. Parmi les interventions les plus surprenantes, on note l’interdiction des bonshommes de neige et des souris, y compris dessinées comme Mickey Mouse, par le cheik saoudien Mohammad Saleh Al Munadjid.

Le prêcheur iranien Hajatosalem Kazem Sedighaa avait, quant à lui, proscrit les mini-jupes qui, en provoquant le désir, puis l’adultère et ses manifestations physiques, pourraient déclencher des tremblements de terre.

3. Les femmes n'ont qu'un «quart» de cerveau



Un religieux saoudien qui a affirmé que les femmes ne devraient pas être autorisées à conduire car elles n'ont que le «quart» du cerveau d'un homme, a été interdit de prêche.

Saad al-Hijri a été suspendu de toute activité religieuse dans la province d'Asir, dans le sud de l'Arabie saoudite, à la suite des réactions suscitées sur les réseaux sociaux  par ses propos à l'encontre des femmes.

Dans une vidéo qui l'identifie comme un important dignitaire religieux, Hijri affirme que les femmes possèdent normalement «la moitié du cerveau» d'un homme, mais qu'elles n'en ont plus qu'un «quart» quand elles vont faire du shopping et qu'elles ne doivent donc pas être autorisées à conduire un véhicule.

Les femmes n'ont pas le droit de conduire en Arabie saoudite, un pays où elles sont maintenues à l'écart des hommes qui ne sont pas membres de leur famille dans les lieux publics. Dans ce royaume ultra-conservateur qui applique une version rigoriste de l'islam, les restaurants ont des sections séparées pour les familles et les hommes non mariés.

Hijri a plus tard indiqué que sa «langue avait fourché», selon le journal en ligne Sabq.

Ses propos, dénoncés par des militants des droits de la femme, ont toutefois reçu des soutiens dans les milieux conservateurs.