Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 26 septembre 2017

Seul un Suisse sur deux cotise pour un 3e pilier




Les retraités ne parviennent pas à conserver le même niveau de vie qu'ils avaient durant leur vie active. Plus de la moitié met en cause la faiblesse des rentes AVS et LPP, comme ils l'ont expliqué dans un sondage publié mardi par Comparis.

Un Suisse sur deux manque également de ressources pour se constituer un 3e pilier. «Plus le revenu du ménage est bas, plus la prévoyance privée passe au second plan», explique Dominik Weber, porte-parole pour les thèmes financiers chez Comparis.

Les faibles revenus désavantagés

Près de trois quarts des 1590 personnes interrogées qui disposent d'un revenu de moins de 4000 francs doivent faire l'impasse sur une prévoyance privée.

«Les familles ayant un faible revenu ont souvent des problèmes plus urgents que celui de la prévoyance vieillesse. Or, ce sont justement ces personnes qui devraient se demander suffisamment tôt comment mettre de l'argent de côté pour la retraite, en dépit de leurs faibles ressources», s'alarme Dominik Weber.

Des Suisses pessimistes

Les chiffres soulignent qu'un troisième pilier permet de maintenir son niveau de vie une fois à la retraite. Comme l'explique Marc Parmentier, expert Finances chez Comparis, «l'expérience montre qu'un retraité a besoin d'environ 70% à 80% du revenu de son activité lucrative afin de pouvoir maintenir son niveau de vie habituel.»

Le sondage montre également au lendemain du «non» au projet de réforme de la prévoyance vieillesse que les Suisses ne sont en effet pas particulièrement optimistes quant à leurs rentes étatique et professionnelle. Deux tiers des actifs s'attendent à disposer de moins de 60% de leur revenu actuel sur la base des pensions de 1er et 2e piliers.

Les femmes s'inquiètent

Les femmes se montrent les plus pessimistes pour leur retraire. En effet, elle travaillent souvent à temps partiel et elles ont des lacunes de prévoyance parfois importantes en raison de la maternité.

En outre, elles ont plus de risques d'être confrontées à une lacune de prévoyance quand elles sont âgées, surtout quand elles sont divorcées. Elles n'ont pas pris de mesures en prévision de la retraite, parce qu'elles n'en avaient pas les moyens, résume Marc Parmentier.